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Le piètre état des brise-glaces inquiète les élus

Publié le 11 octobre 2017 à 15:43, modifié le 11 octobre 2017 à 17:23

Par: CIMTCHAU

L’état de la flotte de brise-glaces inquiète les élus de nos régions. L’âge moyen des navires de la garde-côtière canadienne est de 35 ans, ce qui est deux fois plus élevé que celui des bateaux commerciaux.  Et le gouvernement fédéral tarde à les remplacer.

Les brise-glaces de la garde-côtière canadienne arrivent en fin de vie. Plusieurs pièces de remplacement des navires ne sont plus disponibles sur le marché en raison de l’âge des bateaux. Le gouvernement provincial a sonné l’alarme il y a près d’un an. «Je suis préoccupé depuis un moment. Il faut agir le plus rapidement possible. Il y a un hiver qui s’en vient. Et j’espère que la flotte sera au niveau de façon à répondre aux demandes», a  déclaré le ministre délégué à la Stratégie maritime, Jean D’Amour.

«Je pense que le gouvernement libéral fédéral de Justin Trudeau se traîne les pieds depuis des mois et des mois. Ça fait longtemps qu’ils sont au pouvoir, puis il n’y a absolument rien de fait dans ce dossier-là», a ajouté le député fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Les armateurs craignent pour la sécurité des membres de leurs équipages qui pourraient demeurer coincés dans les glaces.  «C’est un risque qu’on ne peut pas prendre.  Si je prends un port comme Gros-Cacouna, il faut absolument qu’il y ait des brise-glaces pour accompagner les navires qui font leur entrée», a fait remarquer la présidente directrice générale, de la Société de développement économique du Saint-Laurent, Nicole Trépanier.

Une voie maritime bloquée par les glaces pourrait entacher la réputation du fleuve Saint-Laurent à l’international. «Ça laisse entendre à ceux qui sont moins familiers avec l’hiver que le fleuve n’est pas ouvert à l’année. Et ça, c’est le pire scénario à communiquer à l’international pour la réputation de nos entreprises, des ports du Québec», a-t-elle ajouté.

«On ne peut pas se permettre de fermer la voie maritime du Saint-Laurent ne serait-ce 24 ou 48 heures. Ça représente aussi des coûts exorbitants pour les armateurs», a souligné Jean D’Amour.

Le gouvernement fédéral envisage différentes solutions, sont le renouvellement de la flotte des brises-glaces, la mise à niveau des bateaux et la locations de navires.