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Les plaisanciers appelés à être prudents sur le fleuve

Publié le 22 juillet 2021 à 17:17, modifié le 23 juillet 2021 à 11:52

Par: CIMTCHAU

Plusieurs sauvetages nautiques de la garde côtière ont été nécessaires sur le fleuve Saint-Laurent depuis le début de l’été. Des plaisanciers téméraires ou mal informés s’y aventurent et se mettent en danger.

La garde côtière de Cap-à-l’Aigle a déjà dû secourir quatre plaisanciers sur le fleuve Saint-Laurent cet été.

« Dans les trois dernières années, c’est la première fois qu’on intervient aussi souvent pour des gens qui sont sur le plant d’eau », lance le commandant de l’Unité 26, François Désy.

Au cours des deux dernières semaines, son unité est venue en aide à deux individus piégés par la marée.

« Ça aurait pu effectivement mal tourner, d’où l’importance pour les gens de prendre connaissance des marées avant de s’aventurer sur les battures », prévient-il.

Pour le commandant, la situation actuelle n’a rien de surprenant. « On s’attendait à plus d’événements nautiques cette année dus au fait qu’on a beaucoup plus de gens qui sont présents das Charlevoix et des gens qui n’ont pas la connaissance du fleuve et de la météo et des risques associés à des sorties en planches à pagaie ou en kayak. »

La SEBKA, qui organise des excursions guidées en kayak sur le fleuve, met en garde les plus téméraires. Sans les connaissances adéquates, le Saint-Laurent peut être dangereux.

« Ici à la hauteur, on a des marées quand même de 21 pieds, donc on peut manquer d’eau. Ça c’est une chose, c’est pas très grâce en soi si tu manques d’eau. Mais, si t’es au large et t’en sautes une, t’es pour un autre six heures sur les îles… donc ça c’est juste un clin d’œil », explique le directeur général de la SEBKA, Tony Charest.

Il n’y a pas que les marées qui peuvent poser problème. Il y a aussi le vent, la température de l’eau, la fatigue et les courants. « Les gens partent justement sans VFI, sans VHS marin, sans deuxième pagaie, sans ballon de pagaie », déplore Tony Charest.

C’est pour éviter de mettre ses clients en danger que l’entreprise ne loue pas de kayak pour des sorties libres. « Nous, ce qu’on demande, c’est de s’informer auprès des entreprises qui existent et leur demander écoute ici est-ce qu’il y a des particularités. »

Le fleuve peut être un bon terrain de jeu…à condition de jouer prudemment.