Trois ans après le début de sa construction, le parc côtier Kiskotuk est déjà un attrait touristique majeur à Cacouna. Avant les aménagements du printemps dernier, environ 20 milles personnes foulaient le sol du site culturel chaque année.

« On pense que la fréquentation de tout le corridor côtier va probablement doubler présentement et dans les prochaines années », se réjouit le gestionnaire délégué Robert Gagnon.

Cette hausse de l’achalandage tient les employés du parc occupés. « Dès l’ouverture de la saison, on a vu vraiment une hausse de l’achalandage », remarque Sophie Côté.

« D’ailleurs, il n’y a aucune promotion qui a été faite. C’est juste du bouche-à-oreille. Donc les réseaux sociaux ont fait leur travail », ajoute le gestionnaire des opérations David Veilleux.

Les deux gestionnaires croient que la montée en popularité du tourisme local depuis le début de la pandémie est en partie responsable de l’attractivité du site.

« Ça a vraiment répondu à un besoin, autant des touristes que de la population locale », lance Robert Gagnon.

« Puis les gens de Montréal et des différentes régions au Québec sont vraiment présents. Au point que je vous dirais qu’ils sont la majeure partie de notre clientèle présentement », poursuit son collègue.

Les nouvelles installations à l’effigie de la culture wolastoqey washipekuk, inaugurées le mois dernier, ont aussi donné un coup de pouce au parc côtier.

« D’abord c’est très beau. L’architecture est très belle et c’est fait dans le respect de la nature », s’exclame un visiteur.

« C’est extraordinaire ! C’est vraiment bien fait. C’est probablement une des meilleures façons pour rapprocher les deux nations », poursuit un autre.

Un feu sacré, des sentiers, des guides-interprètes ; tout est en place pour nous plonger dans la culture malécite. Le gestionnaire délégué souhaite développer davantage le parc côtier Kiskotuk au cours des prochaines années. D’ailleurs, des visiteurs pourront y passer la nuit à l’intérieur de traditionnels wigwams d’ici deux semaines.