La vitesse est un véritable fléau au Haut-Madawaska. Les policiers ont interceptés une quinzaine de conducteurs près du centre correctionnel. «Avoir les policiers qui font des exercices comme cela, ça donne un bon signe aux gens de ralentir et de suivre les limites», assure le maire de l’endroit, Jean-Pierre Ouellet.

C’est maintenant une habitude pour la GRC d’effectuer des opérations  radar dans le secteur. Dans le passé, les véhicules qui roulaient à 90 Km/h dans cette zone de 60 étaient nombreux. Cette fois, aucun automobiliste ne circulait à plus de 25 km/h au-dessus de la limite. «Le nombre de contraventions étaient inférieur à ce qu’on avait quelques années passées. Je pense qu’il y a un message qui passe», confie le gendarme Kevin Mazerolle de la GRC

Le maire du Haut-Madawaska n’est pas tout à fait d’accord. «Il y a toujours du chemin à faire et je ne crois pas que ça c’est vraiment amélioré», affirme-t-il.

La problématique est d’ailleurs loin de se limiter à ce secteur.«La route 120, c’est l’artère principale. Les routes 120,161, 205 et 215 c’est toutes des routes qui sont problématiques», explique Kevin Mazerolle.

Dernièrement la municipalité a entrepris des démarches pour que les routes principales de la région soient désignées comme des routes du réseau national. Cela pourrait contribuer à éliminer certaines problématiques qui pourraient causer ces excès de vitesse.

«Dans le Haut-Madawaska, il y a très peu d’endroit où les gens peuvent vraiment dépasser. Lorsque les gens s’impatientent parce qu’il y a du trafic, alors il y en a beaucoup qui prennent des chances», relate le maire.

Une telle désignation pourrait faciliter les investissements. «Faire des voies de dépassement, des trois voies aux endroits où c’est possible pour que la circulation puisse se faire. C’est d’améliorer la route en réalité pour la rendre plus sécuritaire», explique-t-il.

En attendant, les conducteurs sont invités à être patients et à respecter les règles en vigueur.