Les enseignants de la sixième à la huitième année de l’école Grande-Rivière seront appelés à modifier leur manière d’enseigner dans les trois prochaines années. L’établissement sert de prototype pour le ministère de l’Éducation. «C’est de vérifier comment on peut faire l’école autrement, surtout intégrer le développement de compétences chez nos jeunes», explique la directrice de l’école, Lise Michaud-Martin.

«Le but de c’est de s’assurer que nos élèves lorsqu’ils sortent de notre système d’éducation ils sont capables de fonctionner dans une société qui a changée, qui est changeante. Donc on veut développer ces compétences-là»- Daniel Martin, agent pédagogique au DSFNO.

Les habilités ciblées incluent la capacité à interagir, à communiquer et à s’adapter à son environnement. À la fin de leurs études, les élèves seront mieux préparés aux nouvelles réalités du marché du travail.«Où on demandait à un élève d’apprendre par cœur, maintenant on veut que l’élève nous explique sa réflexion, mentionne Mme Michaud-Martin. Le contenu est disponible sur Internet, il est disponible partout.»

À titre d’exemple, les jeunes pourraient être appelés à poser plus de questions, ou à découvrir par eux même la matière grâce à des recherches.«C’est plus qu’une enseignante qui enseigne une connaissance ou un contenu. C’est changer du format traditionnel», précise la directrice.

Le projet est encore à une étape préliminaire. Les enseignants cherchent toujours à développer les meilleurs techniques. «Les élèves vont voir un changement, peut-être pas cette année. Cette années nos enseignants sont en formation», affirme Lise Michaud-Martin.

Il reste également à déterminer de quelle façon les compétences seront évaluées en parallèle avec les apprentissages.Les nouvelles façons de faire seront intégrées progressivement tout au long du semestre.