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Hippodrome de Nouvelle: début du Derby de la baie

Publié le 27 juillet 2022 à 08:24, modifié le 27 juillet 2022 à 08:24

Par: Yanick Boudreault

La première édition du Derby de la baie fait revivre la tradition équestre de Nouvelle. Jadis réputée pour ses courses de chevaux, la municipalité va attirer les foules mercredi et samedi.

Avec maintenant seulement un programme de course par année, les organisateurs essaient de nouvelles épreuves.

« Pour ce qui est du Derby de la baie, c’est un essai cette année. C’est une série qu’on fait pour essayer d’avoir des bons chevaux et qui a pour but final de faire une bataille entre les bons chevaux des Maritimes contre les bons chevaux du Québec. »,affirme un membre du conseil d’administration du Club de course de Nouvelle, Pascal Landry.

La passion des chevaux est implantée dans la communauté de Nouvelle depuis plus de 90 ans.

« Ça a été parti par des gens de Nouvelle et Saint-Omer au début des années 30. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les activités ont beaucoup ralenti. […] c’est vraiment au début des années 70 par un dénommé Eddy Quinn qu’avait loué les terres et avait décidé de repartir les courses à Nouvelle. », indique Pascal Landry.

Une histoire qui a vécu des hauts et des bas.

« Il y’a eu un bon essor dans les années 70-80 […] puis ça a bien fonctionné jusqu’au mi 2000 quand en 2008, l’industrie des courses est tombée au Québec. », affirme Pascal.

Pour les conducteurs des circuits amateurs, les courses de chevaux sont une véritable passion.

« On est des rêveurs, on est des passionnés. Les courses de chevaux ça nous habite, ça fait partie de nos racines. », mentionne M. Landry.

« Moi je suis une amoureuse des chevaux. », répond la vice-présidente du Circuit régional des courses de chevaux au Québec.

Les coureurs se considèrent choyés d’avoir encore accès à des pistes de course amateurs.

« J’adore ça, j’ai encore des chevaux de courses justement grâce à ces petites places-là, car s’il y’avait juste l’hippodrome de Trois-Rivières qui est professionnel, je n’aurais probablement plus de chevaux de courses, mais à me promener comme ça à travers le Québec c’est ça qui me fait vibrer et c’est ça que j’aime. », explique l’entraîneur et conducteur de chevaux de courses, Michel Audet.

En espérant que les courses de chevaux reprennent l’importance qu’elles avaient dans les années 70-80, car pour ses hommes et femmes passionnés du sport, la bête est beaucoup plus qu’un animal.

 

« Le cœur de l’industrie, c’est eux autres. », répond Alain Fillion, un passionné de chevaux.