Les élus prévoient diminuer de 60 à 25 % les résidences de location dans certains secteurs.

« La cohabitation commençait à être difficile, les partys pognaient dans les résidences de tourisme. On avait de plus en plus de plaintes », explique le Maire de Petite-Rivière-Saint-François, Gérald Maltais.

Les riverains en ont assez. Ils accueillent la décision de la municipalité les bras ouverts.

« Il y a des partys à côté jusqu’à 4h 00, 5h 00 du matin. Ils sont 15, 20 dehors. Ça cri, ça beugle, ça n’arrête pas. C’est vraiment désagréable », déplore Jean Simard, qui habite tout juste à côté d’une résidence dont les propriétaires la louent 365 jours par année. « J’avais acheté un terrain à côté pour me bâtir un garage. Mais là je suis indécis à la place de vendre, parce que là ça n’a pas de bon sens, on passe des nuits blanches ».

Les aubergistes sont également satisfaits. Bien que les touristes profitent de leur voyage pour se nourrir à leurs auberges, ils se disent sensibles à la situation de leurs voisin.

« Ma clientèle n’est pas ici pour faire des partys, c’est une clientèle qui vient ici pour se reposer, pour faire du ski. Ce n’est pas drôle pour les résidents d’avoir des maisons voisines qui sont toujours en party », sympathise Richard Fiset, propiétaire du Four à pain.

La municipalité s’attend cependant à de la résistance de la part de certains propriétaires.

« Il y a des propriétaires de terrain qui avaient envisagé d’avoir une résidence de tourisme pour un peu payer leurs investissements avant de venir s’installer à la Petite-Rivière », ajoute le maire.

Le Maire Maltais donne d’ailleurs rendez-vous à ses citoyens le 15 février prochain pour une séance d’information virtuelle. Les riverains pourront en profiter pour poser leurs questions et partager leurs inquiétudes.