Une vague de froid balaie la région d’Edmundston. Et qui dit froid, dit chauffage : la consommation électrique est de plus en plus importante. Mais trop chauffer peut aussi comporter des risques. Les appareils branchés doivent respecter quelques consignes. « Faire attention aux dégagements d’un mètre autour des calorifères faire sur que quand l’équipement est en fonction qui n’est pas risque d’incendie puis aussi des niveaux des chaufferettes portatifs faire attention les brancher directement dans une prise, sans surveillance ce n’est pas considéré » explique Daniel Breau, le capitaine du service de sécurité d’incendie d’Edmundston.

Certains édifices ont plus de difficultés à conserver la chaleur : cela se reflète sur la consommation d’électricité.  « Le chauffage va demander encore à être plus élevé donc vient à créer des problèmes électriques jusqu’au danger qui devient imminent. La génératrice justement on évite de la mettre dans un garage dans un établissement où est ce qu’on sort ou est ce qu’on vit ça doit vraiment aller à l’extérieur du bâtiment » poursuit Daniel Breau.

D’ailleurs le service incendie d’Edmundston reçoit fréquemment des appels en hiver. « Des vérifications pour du monoxyde de carbone, feu de cheminée on voit ça aussi on chauffe on chauffe on chauffe tranquillement puis quand il vient un grand froid on chauffe beaucoup et la cheminée risque de s’allumer avec les résidus à l’intérieur »

Le froid a aussi une influence sur les batteries, notamment les véhicules électriques qui peuvent perdre 20 % de leur autonomie. Mais il existe des solutions.  « Tu lui dis à quelle heure tu prévois de décoller, comme moi de la maison je décolle à huit heures moins de quarts y fait qu’à 7 h 30 j’entends ma voiture décoller le chauffage qui est une thermopompe pour que ma voiture soit chaude, mais que la voiture est une chance de conditionner puis réchauffer à batterie et performe dans ses meilleures conditions » « Je n’ai pas de crainte d’aller à Québec ou de revenir de Québec avec le froid qu’on vit présentement » raconte Joey Corriveau, propriétaire d’un véhicule électrique.

L’idéal est de la recharger la nuit.   « Nos points de charge se font la nuit fait que le réseau électrique la nuit est très peu en demande » précise t-il.

La vigilance est donc de mise pour affronter cet air glacial.