Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Le corps de Kévin Gagné a été retrouvé sans vie jeudi après-midi à La Malbaie. L’homme était porté disparu depuis lundi.

Nouvelles

Ententes entre les pompiers du Madawaska?

Publié le 18 juillet 2018 à 16:25, modifié le 18 juillet 2018 à 19:43

Par: CIMTCHAU

Tel que prévu, Edmundston a officialisé hier l’entente avec le service de sécurité incendie de Dégelis. Il s’agit du deuxième accord du genre à être signé par la Ville, six ans après celui avec Madawaska. Cette nouvelle collaboration ouvre la porte aux négociations avec d’autres municipalités de la région.

La collaboration est chose courante entre les services de sécurité incendie du Madawaska. Toutefois, très peu de documents officiels régissent les échanges entre les brigades. «La majorité des ententes sont verbales, ou c’est des ententes qui sont difficiles à retracer. C’est des ententes qui des fois ont été mises en place il y a 20 ans, des fois 30 ans et peut être plus», relate le directeur du Service de sécurité incendie d’Edmundston, Pierre-Damien Arel.

La Ville d’Edmundston souhaite entreprendre des discussions avec les municipalités voisines pour remédier à la situation. «En cas de bris d’équipement, en cas de blessure d’employé, en cas de frais additionnels, on veut formaliser les ententes différemment un peu», explique le directeur général, Marc Michaud.

 

Un accord, comme celui avec Dégelis, fixe notamment les tarifs pour les différents services offerts. La question financière semble cependant susciter des réticences au Madawaska. «Nous autres, s’il faut aller à Edmundston on ne pourra pas leur charger, parce que nous on le ferait bénévolement. Je pense que ça devrait être la même chose dans la région», suggère le Maire de Sainte-Anne-de-Madawaska, Roger Lévesque.

La Ville estime quant à elle qu’il faut trouver un équilibre, qui évitera aux contribuables d’Edmundston d’assumer les frais pour l’entraide demandée par d’autres casernes, tout en respectant la capacité de payer des partenaires. «Ce n’est pas dans une optique de faire de l’argent. Ne serait-ce que de couvrir les coûts d’opération, donc uniquement les salaires et l’utilisation des véhicules. Donc les coûts sont très abordables», assure M. Arel.

Dans d’éventuelles ententes, les autres municipalités pourraient également fixer des tarifs pour leurs services. Edmundston se dit ouvert à faire sa part et à débourser éventuellement pour l’aide reçu dans le cadre d’un accord.

La région pourrait notamment s’inspirer des ententes qui existent déjà au Témiscouata pour établir de nouvelles façons de faire. «On veut entamer des discussions avec nos voisins, mais on veut aussi entamer des discussions avec la Commission de services régionaux qui joue un rôle parapluie par-dessus toute notre région, pour nous aider à apporter cette réflexion-là à un autre niveau», mentionne Marc Michaud