Les enseignants les attendaient depuis longtemps, ces ressources supplémentaires pour venir en aide aux élèves en difficulté en maternelle 5 ans et en première année.

«Pour nous, ça se traduit autant au primaire qu’au secondaire, par 10 enseignants supplémentaires, et deux professionnels. Et ce qui attrait au personnel de soutien, notamment des techniciennes en éducation spécialisée, on parle de 7 employés», a déclaré le directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’Amours.

La commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup comble de son côté l’équivalent de 17 postes. «Ces nouvelles mesures-là amènent énormément d’air dans les écoles. C’est clair qu’il y avait des besoins, des élèves en difficulté, des enseignants dans la classe qui ont besoin d’être accompagnés que ce soit par du personnel professionnel ou par des enseignants orthopédagogues ou des  techniciens en éducation spécialisée », a affirmé le directeur général de la commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup, Yvan Tardif.

C’est qu’après des années de vaches maigres, le ministère de l’Éducation donne le feu vert à l’embauche.  Une initiative saluée par les enseignants. «C’était le temps, parce qu’on a de plus en plus de jeunes qui arrivent avec des particularités jeunes, des difficultés langagières, beaucoup d’anxiété, un manque de suivi à la maison.  Dans une classe on l’équivalent de la moitié qui est en difficulté d’apprentissage », a souligné la présidente du syndicat de l’enseignement du Grand-Portage, Natacha Blanchet.

En 2017, 73 ressources additionnelles ont été ajoutés dans les écoles du Bas-Saint-Laurent.