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Du coworking au bénéfice des travailleurs autonomes

Publié le 27 février 2018 à 17:03, modifié le 27 février 2018 à 17:21

Par: CIMTCHAU

Un concept de coworking voit officiellement le jour dans la région de Charlevoix. Ce qui permet aux travailleurs autonomes d’avoir deux espaces de travail dans la région. Un projet qui rappelle à la députée Caroline Simard ses années comme entrepreneure.

Les travailleurs autonomes, entrepreneurs ou technonomades qui n’ont pas de bureau de travail peuvent maintenant utiliser deux espaces collaboratifs mis à leur disposition dans la région avec TOUT CHARLEVOIX.

«Le mode de travail collaboratif, c’est quelque chose qu’on voit beaucoup dans les grands centres. Il y a une connexion Internet fournie, une imprimante fournie. Tout est équipé. Donc ça permet aux gens de se concentrer sur leurs projets», explique l’adjointe de direction de Maison Mère, Gabrielle Leblanc.

«Ça permet d’avoir un lieu de travail qui est différent, on n’est pas obligé de l’utiliser à tous les jours comme un bureau fixe», ajoute Audrée Bélanger, d’OBuro.

Pour les instigateurs du projet, le co-working, n’est pas seulement un lieu de travail, mais plutôt un endroit où les gens qui partagent la même réalité peuvent échanger. «C’est vraiment un endroit où on peut se bâtir un réseau autour du parcours qu’on vit», remarque Gabrielle Leblanc

Caroline Simard s’est prêtée au jeu de répondre aux questions de l’athlète et entrepreneure Catherine Dufour.

«Toute la drive, la confiance en elle qu’elle a, moi j’aimerais ça m’imprégner de ça le plus possible. Je trouvais ça très inspirant», avoue l’athlète.

«Moi je trouve le concept génial. J’ai commencé à mon compte en 2006, à la maison, seule, donc à devoir acheter imprimante, ordinateur. Je faisais des études de marché, des enquêtes et sondages, beaucoup d’animation de groupes de discussions, d’entrevues individuelles également. De 5 à 50 employés à la pige je gérais», se souvient Caroline Simard.

La députée est d’avis que son passé comme entrepreneure l’aide beaucoup dans son rôle de politicienne. «L’entreprenariat n’a jamais vraiment quitté la députée en soi parce que quand je rencontre les gens, à mon bureau, qu’ils ont à la fois une conseillère, une consultante gratuite à l’intérieur d’une députée.»

La Procure, à Baie-Saint-Paul se trouve à Maison Mère alors qu’OBuro est situé dans les espaces Saint-Étienne à La Malbaie.