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Des problèmes d’érosion obligent des investissements au Massif de Charlevoix

Publié le 19 avril 2022 à 16:54, modifié le 19 avril 2022 à 17:03

Par: Jérôme Gagnon

La construction de projets immobiliers et du Club-Med Québec-Charlevoix a exacerbé les problèmes d’érosion et de drainage au Massif de Charlevoix. Un rapport commandé, dont nous avons obtenu copie, fait état de problèmes à la montagne de Petite-Rivière-Saint-François.

Le développement du Massif de Charlevoix ne se fait pas sans conséquence sur l’écosystème.

« La problématique a été exacerbée par l’implantation de tout le parc immobilier aussi bien en haut de la montagne qu’en bas de la montagne », souligne Jean Landry, directeur général chez OBV Charlevoix-Montmorency,

« On a construit un hôtel de 300 chambres en bas d’une montagne donc c’est certain que ça a brassé un peu le setup, mais on ne fera pas le procès de ce qu’on aurait pu faire ou pas faire », estime le vice-président exécutif et directeur général de Groupe Le Massif, Nicolas Racine.

En novembre dernier, un long rapport a été remis par l’organisme de bassin versant Charlevoix-Montmorency. Celui-ci recommande entre autres une série de mesures afin freiner l’érosion des pentes de la montagne.

« Le ministère de l’Environnement a demandé au Massif de corriger les situations problématiques, mais pour faire ça leur prenait un diagnostic avant », explique M. Landry.

Et ce diagnostic, Groupe le Massif le prend très au sérieux. Des investissements seront réalisés dans les prochaines années afin de remédier à la situation.

« Plusieurs centaines de milliers de dollars, mais ce n’est pas toutes liées à ce qui s’est passé avec l’incident qui est à l’origine de ce rapport-là », insiste Nicolas Racine.

Un tel problème aurait-il pu être évité ?

« Je pense qu’on va faire mieux les choses, mais je ne pense pas non plus qu’on était complètement insouciant au départ. Ce qui est à l’origine un peu de la problématique, ça demeure une pluie diluvienne qui a eu lieu pendant 1h », mentionne le dirigeant.

« Je pense qu’il était dans l’inconnu. Je crois qu’il ne pouvait pas anticiper ces problèmes-là », estime le directeur de l’organisme derrière le rapport.

Le Massif commence son plan. Selon l’organisation bassin versant Charlevoix-Montmorency, la situation est réversible.

« Il y a un passif environnemental, mais ce passif-là n’est pas permanent », mentionne Jean Landry.

« On va revisiter les ponceaux au cours possiblement de l’automne et on suivra davantage la fonte des neiges. On a déjà des gens qui sont en place », indique M. Racine qui ajoute que d’autres mesures sont également en place.

D’ailleurs, selon le rapport, 16 % des 207 ponceaux du Massif sont dans un état médiocre ou critique.