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Le corps de Kévin Gagné a été retrouvé sans vie jeudi après-midi à La Malbaie. L’homme était porté disparu depuis lundi.

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Des hôteliers de Tadoussac exaspérés des files d’attente du traversier

Publié le 27 juillet 2018 à 17:14, modifié le 27 juillet 2018 à 17:14

Par: CIMTCHAU

La première semaine des vacances de la construction tire à sa fin. La circulation routière est plus dense ces jours-ci, et dans Charlevoix, les touristes doivent parfois s’armer de patience pour prendre la traverse Baie-Sainte-Catherine-Tadoussac. Mais ce ne sont pas les seuls à être importunés par les files d’attente. Parlez-en aux hôteliers du secteur.

Les propriétaires d’auberges ou d’hôtels à Tadoussac en ont assez du vacarme que mènent les véhicules à l’approche de l’embarcation du traversier.

«C’est que les camions ne coupent jamais leur moteur. Les voitures non plus, à cause de la chaleur et de la climatisation. La nuit c’est l’enfer», avoue le propriétaire de l’Hôtel Georges de Tadoussac, Yves Grisoni.

«C’est toute l’année qu’on vit avec une pollution sonore inacceptable. C’est stressant, c’est invivable, c’est insupportable», martèle la propriétaire de l’Auberge Maison Gagné, Claire Gagné.

Ils sont d’avis qu’un pont sur le fjord du Saguenay éliminerait également le problème de congestion.

«C’est vraiment un gros problème, parce que ça empêche les gens de rentrer, de sortir et c’est hyper dangereux, parce que les gens sortent en coupant la file devant les camions. Ce sont des problèmes, tout le temps», ajoute Yves Grisoni.

Et tous ces désagréments affectent directement leur chiffre d’affaires, car ils doivent régulièrement donner des compensations à leur clientèle.

«Ça fait dix ans qu’on n’a pas pu augmenter le tarif de nos chambres. Ça a un impact direct sur la satisfaction, et surtout l’insatisfaction de notre clientèle. Nous on est en train de réfléchir à fermer la moitié de nos chambres, tout ce qui est devant. On est voué à disparaître, alors, oui, on est prêt à être exproprié. Si on doit demeurer ici, nous ça nous prend absolument un mur anti-bruit, une ruelle pour accéder à nos commerces», demande Claire Gagné.

«On a beaucoup de plaintes. Ils disent qu’ils ont un désagrément et qu’ils veulent une compensation. En général on donne un déjeuner, ou quelque chose, mais ça nous coûte pas mal. Alors on a fait des aménagements, on a mis des fenêtres anti-bruit», explique M. Grisoni.

Le ministère des Transports étudie comment il réaménagera la route 138, avec l’arrivée des deux nouveaux traversiers qui ont une plus grande capacité de chargement.

Le maire de Tadoussac, lui, affirme se sentir un peu impuissant face à la situation. Il aimerait qu’un stationnement, servant d’aire d’attente, soit aménagé.