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COVID-19: Les Tadoussaciens sont rappelés à l’ordre

Publié le 14 décembre 2020 à 16:46, modifié le 14 décembre 2020 à 16:48

Par: CIMTCHAU

La Haute-Côte-Nord fait partie des rares régions du Québec qui sont toujours en zone jaune. Épargnées jusqu’à présent par la COVID-19, certaines municipalités s’inquiètent pour la période des fêtes.

C’est un appel à la vigilance que la municipalité de Tadoussac a lancé sur les médias sociaux. Plusieurs enquêtes épidémiologiques ont dû être effectuées sur le territoire.

« On avait des cas dans notre secteur qui auraient pu être le début d’une éclosion. C’est très fragile, les gens sont très reliés. C’est tout petit », explique le maire de Tadoussac, Charles Breton.

Le maire Breton craint que les citoyens se croient à l’abri du virus et qu’il y ait un certain relâchement dans la population.

« Dans certains commerces, on a remis les chaises devant les comptoirs, donc les gens sont aux coudes à coudes, c’est impossible d’avoir la distanciation, dans les fêtes, dans les résidences ».

« On vend de la bière, les gens sont relaxes avec une bière. Après trois, des fois, les gens se lèvent un peu rapidement, ils oublient… ce n’est pas de la mauvaise volonté ou quoi que ce soit, mais ils oublient un peu alors on rappelle de temps en temps de remettre le masque », explique Lydia Gagné, coordonnatrice des ventes à la Microbrasserie Tadoussac.

Ayant réussi à demeurer au palier jaune, la population assure pourtant avoir redoublé d’efforts.

« Je trouve que les gens sont vraiment à leur affaire parce qu’ils comprennent que ça n’a pas de bon sens ce qui se passe ailleurs au Québec » affirme une passante que nous avons rencontrés.

« Les résidents ici il n’y a pas de relâchement. Ce sont les touristes », accuse un résident.

Le maire de Baie-Sainte-Catherine Donald Kenney déplore également l’inutilité du point de contrôle à l’entrée des traversiers puisque contrairement au printemps, aucun automobiliste venant d’une autre zone n’est refoulé.

« S’il n’y a pas d’empêchement pour traverser l’autre bord pis toute, je ne vois pas la raison pourquoi il y a des policiers».

« C’est certain que ça nous a protégés beaucoup au printemps, ça limite les risques par la force des choses. Il y a des gens qui vont venir des zones rouges pour passer les fêtes, ça serait étonnant qu’on n’ait pas plus de cas après les fêtes, » ajoute son homologue de Tadoussac.

Bien que la municipalité fût épargnée des deux premières vagues, le passé n’est pas garant de l’avenir et les élus municipaux demandent à la population de redoubler de vigilance, particulièrement à l’approche des fêtes.