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Bris récurrents à la traverse Tadoussac-Baie-Sainte-Catherine: un problème «gênant»

Publié le 27 novembre 2020 à 14:45, modifié le 27 novembre 2020 à 14:45

Par: CIMTCHAU

Les bris mécaniques se succèdent à la traverse Baie-Sainte-Catherine-Tadoussac. Encore cette semaine, les départs étaient aux 40 minutes, avec un seul bateau. Pourtant, les deux navires, qui ont coûté 350 millions de dollars, n’ont seulement que deux ans d’usure.

C’était la troisième fois en un mois que le navire Jos Deschênes II a été mis hors-service. Une situation déplorable selon les camionneurs qui doivent traverser les deux rives quotidiennement.

« Ça devient vraiment gênant au quotidien. C’est pénible, mais on prend son mal en patience », nous explique un camionneur en attendant la traverse. «Je ne comprends pas pourquoi c’est toujours brisé ces bateaux-là. Je perds au moins une demi-heure, une heure par jour », s’insurge un autre.

Les deux navires ont coûté plus cher que prévu, et sont pratiquement neuf : une goûte d’eau qui fait déborder le vase selon ceux qui milite pour un pont sur le Saguenay.

« On est avec quelque chose qui est frustrant parce que c’est moins bon que ce qu’on avait avant. Ces deux bateaux-là ne sont pas plus fiables ; ils sont moins fiables », s’indigne Marc Gilbert, président de la Société du Pont sur le Saguenay à Tadoussac.

Même son de cloche de la part des maires sur les deux rives.

« Ce n’est pas en saison touristique. En plus on est en pandémie. Disons que c’est un mi-mal », relativise Donald Kenny, maire de Baie-Sainte-Catherine. « La Société des Traversiers, tant ici que les traversiers de Matane et Baie-Comeau ont beaucoup de difficulté. C’est vraiment regrettable », affirme son homologue de Tadoussac, Charles Breton.

Les désagréments causés par les interruptions de services sont nombreux.

« Des fois, tu as des rendez-vous médicaux à La Malbaie. Naturellement, il y a aussi tout le transport commercial, ça amène des coûts pour les entreprises », ajoute M. Breton.

«Allez voir les compagnies qui font de l’exportation de bois. Je vous le dit, ça coute 100$ du voyage de plus juste à cause de la traverse », affirme M. Gilbert.

La Société des Traversiers du Québec a refusé nos demandes d’entrevues, mais a affirmé qu’elle considère les bris récurant comme étant normaux, puisque le navire est en début de vie. Il serait toujours en phase de rodage et des ajustements doivent être faits.