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Des cuisiniers expérimentés recrutés à l’étranger

Publié le 26 juillet 2019 à 12:37, modifié le 26 juillet 2019 à 17:31

Par: CIMTCHAU

En plein cœur de la saison estivale, on pourrait croire que le milieu de la restauration peine à combler tous les quarts de travail. Ce n’est pas le cas chez Chantal’s Steakhouse à Edmundston. La propriétaire a recruté deux travailleurs étrangers, qui viennent solidifier son équipe en cuisine.

Robert Solanoy travaillait sur les bateaux de croisière aux Philippines. L’an dernier, il a choisi de délaisser la vie en mer, pour s’installer au Canada.  Il avoue qu’il cherchait une meilleure qualité de vie pour sa famille.

Même chose pour Kamel Belghoula, arrivé il y a deux semaines de Tunisie.«Depuis deux ans, trois ans, je cherchais à m’en venir ici et j’ai trouvé au restaurant Chantal’s Steakhouse», confie-t-il.

 «Eux autres, ils peuvent travailler sept jours sur sept. La priorité c’est vraiment le travail. D’avoir des sous pour pouvoir envoyer à leur famille.»– Chantal Sirois, Propriétaire, Chantal’s Steakhouse

C’est donc des employés d’une fiabilité inégalable qu’elle a embauchés à l’étranger. Dans les dernières années, la restauratrice avait connu son lot de difficultés en matière de recrutement.  «On sait qu’en cuisine c’est toujours plus compliqué, partage Mme Sirois. Quand j’ai commencé à voir qu’il y avait beaucoup de nouveaux programmes au niveau de l’immigration  je me suis dit : pourquoi pas ?»

Les travailleurs ont eu besoin d’une certaine période pour assimiler les habitudes culinaires canadiennes. «On sait que les épices, ces choses-là, ce n’est pas la même affaire. On ne veut pas non plus bouleverser les gens de la région dans leurs goûts», affirme la propriétaire. Elle assure toutefois que des soirées thématiques seront organisées pour mettre en valeur la cuisine des pays d’origine de ses nouveaux chefs.

«Il y a des produits qui n’existent pas chez nous et le matériel aussi ça change un peu», compare le travailleur tunisien.

Sans hésitation, la propriétaire recommande le programme aux autres restaurateurs. «Faites-le, dit-elle. C’est certain que les démarches sont quand même assez longues. Je sais que le programme a été prolongé de deux ans.»

Deux autres travailleurs philippins sont attendus prochainement. Chantal Sirois souligne que sans l’aide des organismes provinciaux et régionaux elle aurait été incapable de mener à terme ses différentes demandes.