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Début de la semaine Les institutions mangent local

Publié le 23 septembre 2024 à 09:00, modifié le 23 septembre 2024 à 13:40

Par: Anthony Thériault

La semaine Les institutions mangent local qui débute aujourd’hui est l’occasion de souligner le travail accompli au Bas-Saint-Laurent pour augmenter la part d’aliments locaux dans l’approvisionnement des institutions publiques.

Depuis 2020, en raison du déploiement de la Stratégie nationale d’approvisionnement en aliments québécois, de nombreuses organisations des secteurs de l’éducation et de la santé ont décidé de s’approvisionner en aliments québécois. Au Bas-Saint-Laurent, ces institutions peuvent compter sur l’accompagnement de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) ainsi que celui des Saveurs du Bas-Saint-Laurent pour intégrer des aliments locaux dans leurs pratiques. Des cibles d’achats alimentaires québécois ont été fixées par un cégep, une université et un centre de services scolaires. De nouveaux contrats ont été signés auprès des fournisseurs locaux.

Les centres de la petite enfance se sont joints au mouvement et bénéficient du soutien du programme Les Petits Ambassadeurs. « Jusqu’ici, ce sont près de 30 % des CPE du Bas-Saint-Laurent qui se sont fixés des cibles d’approvisionnement local et près de 70 % qui ont manifesté leur intérêt envers la démarche », mentionne la chargée de projet pour Les Petits Ambassadeurs, Ariane Lebel. Des activités éducatives sur le monde bioalimentaire ont été mises en place dans le but d’intéresser les tout-petits à la provenance de leurs aliments. Un lien est créé avec les producteurs agricoles locaux puisque les éducatrices et les directions organisent des visites à la ferme et des dégustations pour les plus jeunes.

Une étude est en cours sur la rentabilité de la mise en marché de légumes issus de fermes bas-laurentiennes vendus aux institutions publiques. « La démarche vise à évaluer si la mise en marché de certains légumes auprès des institutions permet aux producteurs d’atteindre le seuil de la rentabilité tout en répondant aux besoins spécifiques de ces établissements, dont le prix d’achat », déclare l’agente de concertation en autonomie alimentaire de la Table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent, Maude-Alex St-Denis-Monfils. Elle poursuit en affirmant que si c’est rentable pour les producteurs, ce projet pourrait être déployé à plus grande échelle.