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Industrie forestière: La répartition des richesses ralentie les ententes

Publié le 26 avril 2022 à 16:30, modifié le 26 avril 2022 à 16:30

Par: Félix Côté

La répartition des richesses dans l’industrie forestière mène à des conflits au sein de ceux qui en profitent le moins. Les producteurs de bois et les transporteurs subissent cette répartition imposée alors que le prix du bois est déjà plafonné.

La mauvaise répartition des richesses dans l’industrie forestière en Gaspésie semble être la réelle source du conflit entre les transporteurs et les producteurs forestiers.

« Si on part du début de la chaine avec le bucheron pis le propriétaire, on ne fait pas des millions pis les transporteurs y font pas des millions non-plus sinon y serait pas en pourparlers avec le syndicat», rapporte le producteur Maxim Cellard.

Dans ce conflit les deux groupes de travailleurs dépendent l’un de l’autre. D’un côté, les transporteurs veulent être payés à leur juste valeur. De l’autre le syndicat des producteurs veut payer selon les conventions de l’industrie.

«Il y a des transporteurs partout au Québec il y a des transporteurs en Gaspésie que ce soit pour le syndicat ou pour les industriels et on se compare avantageusement aux conditions offertes sur le marché présentement», explique le représentant du Syndicat des Producteurs de Bois de la Gaspésie, Pier-Luc Arsenault.

Selon le représentant de l’Association Nationale des Camionneurs Artisans Incorporée, Carol Girard, il n’est plus question de faire des compromis pour compenser.

« Ce qui avait été proposé de nouveau aux transporteurs il y avait quelques point qui étaient inférieur à ce qui avait été proposé cette journée-là donc un pas d’avant deux de reculons depuis que c’est commencer ces négociations-là avec le syndicat. »

Et si le problème venait plutôt d’ailleurs dans la chaîne de valeurs ? Selon le député Sylvain Roy un changement s’impose.

« Ce sont les entreprises de transformation, les moulins les scieries qui font de l’argent, je suis désolé mais c’est ça puis ils négocient toujours le cout des matériaux et du transport de manière de survivance. C’est comme dans l’agriculture, même chose. Il n’y a pas de partage de la richesse. C’est toujours celui qui produit et qui prend le plus de risques financiers qui écope toujours pis qui est le moins payé. »

Même si les prix du bois sont encore plafonnés, conflit ou non clairement quelqu’un va payer, et il se pourrait que ce soit le consommateur.

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