La Financière agricole du Québec présente chaque année un bilan en assurance récolte, qui décrit les conditions climatiques et leurs effets sur les cultures produites dans cette région. Il fait également le point sur l’état de la survie à l’hiver des plantes pérennes ainsi que sur l’ensemencement, le développement des cultures annuelles et le déroulement des premières récoltes.

Voici les constats principaux qui se dégagent de ce bilan de mi-saison, au Bas-Saint-Laurent.

Les producteurs ayant récolté tôt, cette année, risquent d’obtenir un rendement sous la normale pour leur première fauche. Le début de saison a été hâtif en raison de très bonnes qualités des sols et des faibles précipitations. Par la suite, les températures fraîches et le manque de précipitations ont retardé la levée et ralenti la croissance.

La qualité des produits devrait toutefois être dans la normale. Les précipitations importantes de fin juin et début juillet pourraient permettre une belle repousse des plantes fourragères.

« Grâce aux observations recueillies sur le terrain, le bilan de mi-saison permet d’obtenir un portrait de l’évolution des cultures sur notre territoire. Les producteurs agricoles ayant connu une baisse de rendement ou de qualité de leurs récoltes peuvent compter sur le Programme d’assurance récolte ainsi que sur le professionnalisme et la diligence de notre personnel pour les accompagner dans leurs démarches », explique le directeur territorial par intérim, Benoit Rioux.

Pour la majorité des producteurs acéricoles de la région, le départ de la coulée a été hâtif, puis suivi d’une stagnation. Le rendement risque d’être sous la normale pour le sirop d’érable, mais la qualité restera habituelle.

Finalement, les conditions climatiques hivernales ont été relativement favorables à la survie des plantes pérennes.