Le Bas-Saint-Laurent est la région du Québec ayant le plus haut taux de transmission de la COVID-19. Chaudière-Appalaches fait également partie des régions concernées par ce changement de paliers.

La transmission communautaire est l’une des principales raisons pour laquelle ces régions, ainsi que celles de Montréal et de la Montérégie, ont grimpé d’un niveau, selon le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

Le niveau « préalerte » implique un resserrement de certaines mesures spécifiques. Les policiers seront appelés à intervenir davantage. Des inspections et des dépistages ciblés seront réalisés. Pour qu’une région monte d’un niveau, trois critères sont étudiés par la santé publique, soit la situation épidémiologique, le contrôle de la transmission ainsi que la capacité du système de soin.

« Au Bas-Saint-Laurent, il y a eu des fêtes privées, des épluchettes de blé d’Inde. Il y a plusieurs cas positifs qui sortent de ces partys. Mais là, ce que j’entends, c’est que les gens jouent avec les règles parce qu’on a mis des limites maximum. On commence à faire des petits groupes et les gens se rejoignent après », indique le ministre Dubé.

Le Bas-Saint-Laurent sera à surveiller, au courant des prochains jours. Si la situation se complique davantage, la région pourrait bien basculer au troisième palier, soit le niveau orange où des mesures plus restrictives sont appliquées.

Rappelons qu’une centaine de cas de COVID-19 ont été enregistrés depuis cette éclosion, soit en un peu moins d’une semaine.

La vente de nourriture dans les bars après minuit sera maintenant interdite.