Elle est convaincue qu’une telle décision est contre-productive et croit fortement que la solution au conflit passe par un retour à la table de négociation.

L’école en ligne en temps de grève? Non!

Le président de la FJFNB, Simon Thériault, déplore la situation actuelle : « Il est désolant de voir que les jeunes de la province doivent, encore une fois, passer à l’école en ligne. Nous sommes conscients que c’est nécessaire dans certains cas, comme la COVID nous l’a apprise, mais nous ne sommes pas d’accord qu’un tel moyen soit utilisé en temps de grève. De plus, ces personnes qui sont sur les lignes de piquetage présentement sont nécessaires à notre apprentissage. Il serait impossible d’offrir une éducation de qualité sans leur contribution, alors pourquoi devrions-nous accepter leur absence lors de notre apprentissage en ligne? » Rappelons que les jeunes de la province ont dû recevoir la majorité de leur éducation de façon virtuelle depuis le début de la pandémie.

Briseurs de grève?

Pour M. Thériault, les jeunes sont pris entre les deux parties au détriment de leurs expériences scolaires : « Est-ce que le gouvernement utilise les jeunes comme briseurs de grève? La question a le mérite d’être posée. Mais une chose est certaine, ce conflit ne se règlera pas si le gouvernement ne négocie pas pour de vrai avec le SCFP. On espère que ce sera le cas rapidement, car les jeunes du Nouveau-Brunswick méritent un apprentissage de qualité avec les ressources appropriées. »

Entre-temps, la FJFNB restera aux faits des besoins de ses membres et fera tout en son pouvoir afin de défendre leurs intérêts et les appuyer dans ces moments difficiles.