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Une heure de plus en classe, le défi de recruter le personnel nécessaire

Publié le 24 avril 2024 à 15:14, modifié le 24 avril 2024 à 16:57

Par: Mylene Thomas

Avec l’heure additionnelle qui sera ajoutée de la maternelle à la 2e année, les écoles du Nouveau-Brunswick se préparent déjà à la prochaine rentrée scolaire.  Elles vont avoir besoin de recruter des enseignants supplémentaires pour septembre.

Une heure de plus en classe qui force les districts scolaires de la province à recruter du personnel. Une vingtaine d’enseignants seraient nécessaires pour les écoles de la région du nord-ouest. « Notre secteur ressources humaines est très actif présentement à recruter des gens partout , on fait tout ce qu’on peut pour avoir des gens qualifiés » explique Luc Caron, directeur général du DSFNO.

Ces enseignants seront ajoutés pour alléger la charge de travail de ceux déjà en poste.  « Il y a des ajouts de temps de préparation pour nos enseignants ce qui fait en sorte que cela demande plus de ressources , on laisse la liberté à nos professionnels d’adapter cette heure-là comme ils le veulent » ajoute Luc Caron.  « Il va y avoir un énorme besoin d’aller recruter du personnel additionnel » indique Stéphanie Babineau,  présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants francophones du Nouveau-Brunswick.

Ce changement d’horaire préoccupe néanmoins les parents.  « Ils sont inquiets par rapport au surmenage que cela pourrait occasionner au niveau du personnel enseignant. Les parents étaient inquiets par rapport au manque de temps de la préparation des cours. On sait bien quand on a un enseignant qui va bien, la classe va bien puis les parents vont bien » révèle Chantal Varin, directrice de l’Association francophone des parents du Nouveau-Brunswick.

Mais aussi l’état de fatigue de leurs enfants. « Il y a des enfants qui ont besoin de faire le petit dodo rendu à cette heure-là de la journée » poursuit Chantal Varin.

60 minutes d’apprentissages sous forme de jeu et de manière moins structurée.  « Des compétences qu’on cherche à développer et non pour ajouter du fardeau » expose Stéphanie Babineau.« Donner une meilleure chance à nos enfants de maternelle à 2 pour récupérer les écarts qui on sait, ont été grandissants depuis quelques années » selon le directeur général du DSFNO.

L’heure supplémentaire faisait l’objet d’un projet-pilote dans deux écoles du DSFNO. « On a des belles ressources qui ont été développées qui vont pouvoir être mises à profit » conclut Luc Caron.