« Définitivement, ce qu’on cherche davantage c’est de prendre l’édifice et faire quelque chose avec. Maintenant, nous on ne peut pas comme Ville rénover ou embellir quoique ce soit. Ça prend des entrepreneurs » précise Jean-Guy Levesque, maire de la Communauté régionale de Campbellton.

« C’est assez vieux qu’on dirait que ça défait à la ville à Campbellton. » dit une résidente.
« C’est rempli d’oiseaux puis de toutes sortes d’animaux. Puis vraiment, ça paraît mal, puis quand ils vont l’enlever, ça va paraître beaucoup mieux. » souligne une citoyenne.

« Si c’est vraiment trop vieux, ils devraient les détruire pour en construire des neufs puis que le monde pourrait avoir de bons loyers. » dit une dame.

« C’est quand même dangereux tu sais. On ne sait pas ce qui peut se passer. Y a-t-il quelqu’un qui va entrer y mettre le feu ? »
souligne Ginette Boucher, une résidente.

Ginette Boucher sait de quoi elle parle. La porte arrière de la maison abandonnée de ses beaux-parents avait été défoncée. Avant la démolition, ils y avaient trouvé des traces d’occupations récentes, notamment des chandelles, des bougies et des boites de conserve.

« Tu sais, on se demande après tout ce temps-là, y a-t-il quelque chose qui pourrait être construit pour le monde qui en a besoin. Si ça peut être fait pour aider à faire quelque chose pour les sans-abris. » souhaite Ginette Boucher.
« Et on essaie de trouver des solutions soit avec les entrepreneurs ou  les propriétaires. Et si ce n’est pas possible, parce qu’il y en qui sont vraiment inesthétiques, ils ne peuvent pas être utilisés, la structure n’est pas solide assez, donc on va démolir. » explique Jean-Guy Levesque.

Les citoyens craignent que la démolition de tous les édifices abandonnés mettent définitivement à la rue les sans-abris. Ils espèrent que la municipalité reconstruira, sur les espaces démolis, un toit pour ces derniers.