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Nouvelles

Baguage des oiseaux au Parc Forillon

Publié le 14 juin 2023 à 16:57, modifié le 18 juin 2023 à 12:22

Par: CIMTCHAU

Les oiseaux migrateurs continuent de fasciner les biologistes. Comme plusieurs espèces se retrouvent chaque été dans le Parc Forillon, des bénévoles, biologistes et des ornithologues en profitent pour améliorer leurs connaissances. Incursion dans la capture et le baguage d’oiseaux. 

Depuis plusieurs années, l’Observatoire d’oiseaux de Rimouski pilote un projet de site d’observations et de baguage des oiseaux migrateurs.

Rébecca, une bénévole à l’observatoire d’oiseaux de Rimouski, témoigne de sa routine : « On arrive 01h00 avant le lever du soleil, ce qu’on veut vraiment, c’est attraper les oiseaux lors du lever du soleil. C’est là qu’ils sont le plus actif, on va bien les entendre. »

Mikaël Jaffré en est le directeur général. Il explique comment a été installé la station de baguage de Forillon. : 

« C’est là qu’en 2018, on a créé aussi une station de baguage à Percé, donc dans le secteur de Coin-Du-Banc, en partenariat notamment, avec la Ville de Percé, puis avec Conservation de la nature Canada. »

Le site de Forillon a finalement vu le jour en 2020, « On a un partenariat qui s’est créé avec Parc Canada, avec le Parc National Forillon. Pour créer une station de baguage finalement à l’Anse aux Amérindiens. »

On ne choisit pas un site de baguage d’oiseaux au hasard.

On doit profiter de la multitude des espèces qui survolent l’endroit. C’est ce que précise le biologiste, spécialisé en ornithologie Jessé Roy-Drainville. 

« C’est un site exceptionnel pour la migration des oiseaux. Des milliers d’oiseaux participent durant la migration. Ils sont pris un peu dans un cul-de-sac avec la pointe. Puis, on a un effet qu’on ne comprend pas encore mais qu’on essaie d’expliquer avec le baguage, avec les décomptes qu’on fait. »

Le travail qui est fait ici permettra de mieux comprendre les déplacements des oiseaux, mais facilitera aussi leur dénombrement comme l’explique Francis Bordeleau Martin, le bagueur en charge de la station de Forillon. 

« On vient sur place, et on va tout dénombrer les oiseaux qu’on voit et qu’on entend. En plus de faire des captures avec des filets japonais, qu’on ouvre 30 minutes avant le lever du soleil. Ensuite, on va vérifier fréquemment jusqu’à temps qu’on ait fait 6 heures de filets ouverts. »

Rendez-vous au début de l’automne prochain pour découvrir la seconde phase de migration de l’année, vers le sud cette fois-ci.