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21 jours au Mexique pour vaincre le cancer

Publié le 26 mars 2019 à 13:57, modifié le 26 mars 2019 à 14:43

Par: CIMTCHAU

En novembre dernier, on vous parlait de Francine Castonguay, une femme d’Edmundston qui combat son quatrième cancer. À ce moment, elle espérait s’envoler pour le Mexique afin de suivre un traitement à base de vitamine.

Francine Castonguay met la touche finale à ses préparatifs. Mercredi elle part pour le Mexique, là où réside un de ses derniers espoirs de vaincre le cancer. «Un mélange de nervosité en même temps de la gratitude  et j’ai confiance en ce traitement-là», confie-t-elle.

L’immunothérapie représente pour elle un des seuls espoirs de guérison. Ce  traitement n’est pas offert au Canada.  La femme de 55 ans qui a survécu à des tumeurs au sein et au foie espère que ce voyage éliminera son cancer des ganglions. Au Mexique, la maladie a 80% de chances de disparaitre. «Cancer c’est un mot bizarre, ça implique beaucoup de choses quand tu es pris avec ça. C’est que tu n’as plus de rêves du lendemain, mais là j’en vois un. C’est la grosse différence», partage son époux Roland Castonguay.

Pendant 21 jours, elle recevra des injections de vitamines C, K3 et d’ozone. «Oui je vais être banchée pas mal à longueur de journée, c’est de 8 h le matin à 3h les traitements, six jours par semaine. Il me donnent un break le dimanche, mais ça boost», affirme-t-elle.

Certains traitements s’annoncent plus difficiles. Elle se dit rassurée par les discussions qu’elle a eues avec le personnel de l’hôpital CHIPSA. «Je me dis que c’est tellement rien comparé à tout le restant que ça fait huit ans que je vis, toutes les opérations et tout cela. Je suis prête, je suis prête, vraiment prête», répète Mme Castonguay.

La contribution de la communauté et des proches a permis d’amasser plus de la moitié des 50 000$ nécessaires pour couvrir les frais du traitement. « Je te disais la dernière fois que, le côté dur de ça, c’est que tu te retrouves tout seul, parce que tout le monde ne deal pas bien avec ça. Tes chums t’oublient, mais je me suis rendu compte que je me suis trompé parce qu’ils ne t’oublient pas. Ils sont juste mal à l’aise», relate son conjoint.

«C’est une petite communauté Edmundston, mais c’est fou comment que le monde se tient. J’ai eu des gens qui venaient ici à la porte sonner et me donner un chèque», ajoute Francine Castonguay, qui espère être de retour au pays, en rémission de son cancer des ganglions, le 19 avril prochain.