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Nouvelles

20ème bilan annuel de la DPJ en Gaspésie

Publié le 14 juin 2023 à 17:59, modifié le 15 juin 2023 à 23:38

Par: CIMTCHAU

La Direction de la Protection de la jeunesse régionale présentait mardi son bilan annuel intitulé « En équilibre vers l’avenir ». À l’occasion de ce 20e bilan, la DPJ a rappelé en chiffres et en statistiques, leurs nombreuses interventions auprès des jeunes en difficulté. Une conférence de presse où madame Frenette, la directrice régionale de la protection jeunesse, est revenue sur une statistique plutôt inquiétante : l’augmentation des cas d’agressions sexuelles.

 

Déjà 20 ans que la direction de la protection de la jeunesse, dresse chaque année un bilan de ses actions. En Gaspésie et aux iles de la Madeleine, ce sont 118 jeunes qui ont eu à faire à la DPJ-DP dans le cadre de la LSJPA, des chiffres qui ne sont ni à la hausse, ni à la baisse. 

Michelle Frénette, la directrice régionale de la Direction de la protection de la jeunesse, est revenue sur la fonction de la DPJ-DP. « Nos délégués reçoivent ces jeunes qui ont commis souvent une première infraction ou une seconde infraction. On regarde avec eux comment on peut trouver d’autres solutions que de les envoyer devant un juge. »

Karine Albert est justement une de ses déléguées à la jeunesse. Elle est aux premières lignes. C’est elle qui échange avec les familles et les jeunes concernés par les poursuites judiciaires. « Je suis appelée à intervenir avec les jeunes qui ont commis des délits pour lesquels ils font face à des accusations. Les jeunes qui sont âgés de 12 à 18 ans. »

Si les statistiques régionales ne sont pas inquiétantes, la direction de la DPJ, Mme Frenette se soucie d’une tendance qui prend de l’ampleur. « Une augmentation des délits à caractère sexuel, ce n’est pas juste dans notre région, c’est vraiment au Québec qu’on voit cette situation, au niveau de la sexualité. »

Les réseaux sociaux jouent un rôle majeur dans l’évolution des comportements à risque. 

La déléguée à la jeunesse Mme Albert revient sur le phénomène : « Des délits qui sont commis en lien avec les réseaux sociaux. C’est quand même une nouvelle réalité pour les jeunes. Il y a plusieurs jeunes-là qui sont moins confortables. En tout cas et on le sait les jeunes, ils expérimentent et puis ils ne sont pas toujours au courant de ce qui est légal ou ce qui ne l’est pas ».

Depuis avril 2022, 760 enfants ont été pris en charge par la DPJ régionale. On souhaiterait évidemment que le 21e bilan, celui de l’an prochain, soit à 0… Mais comme il ne le sera jamais, il faut prendre les moyens maintenant pour assurer un avenir meilleur à nos jeunes.