Infirmière : une française préfère le Québec à Edmundston
Publié le 19 novembre 2019 à 13:54, modifié le 19 novembre 2019 à 14:18
Par: CIMTCHAU
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a annoncé hier qu’il investirait dans des programmes universitaires de transition pour que plus d’infirmières auxiliaires puissent devenir infirmières immatriculées. Cette initiative a fait réagir le maire d’Edmundston sur Twitter.
Cyrille Simard déplore que le gouvernement mette tous ses œufs dans le même panier. Il relate le cas d’une infirmière française qui avait choisi d’immigrer à Edmundston au cours de la dernière année. Toutefois, les délais nécessaires pour faire accepter ses compétences ont fait en sorte qu’elle a décidé de s’installer au Québec.
Selon le maire, cela met en évidence le fait que la province mette des efforts pour le recrutement alors que tous les processus ne sont pas coordonnés pour simplifier les démarches.
«Nous, localement, on a travaillé avec ces gens-là parce qu’ils ont choisi Edmundston pour venir s’établir. Quand on les voit s’en aller ailleurs parce qu’on n’a pas réussi à faire le travail complet d’accompagnement pour leur intégration. C’est toujours décevant parce que c’est l’argent public qu’on dépense», affirme-t-il en entrevue.
Le jour où l’on annonce un programme pour augmenter le nombre d’infirmiers et infirmières immatriculées au NB, une française qui a fait ses tests de reconnaissance en vue de s’installer à Edmundston choisit finalement le Québec… qui lui a reconnu ses compétences. /1
— Cyrille Simard (@cyrillesimard) 19 novembre 2019