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Sport nautique : de plus en plus de parcours disponibles

Publié le 23 mai 2025 à 16:45, modifié le 23 mai 2025 à 16:45

Par: Félix Côté

De nouveaux parcours dans la Baie-des-Chaleurs font maintenant partie de la route Bleue, un réseau de plans d’eau québécois, visant à mettre en valeur les activités nautiques. Des acteurs locaux observent un engouement pour celles-ci.

Récemment la Ville de Carleton-sur-Mer a rejoint les municipalités de Miguasha et New Richmond, Pointe à la Garde et Pointe-à-la-Croix dans ce qu’on appelle la Route Bleue.

« On fait de la location à vue autour d’éco, voile, pour qu’on puisse s’assurer de la sécurité. Mais, désormais, s’ajoute le parcours de la route bleue. Alors les gens seront autonomes pour profiter du parcours, suggéré par la route bleue », démontre le président d’écovoile, Laurent-David Beaulieu.

Qu’il s’agisse de planche à voile, de bateau de plaisance, de kayak, de canot ou encore de la planche à pagaie plusieurs baies offrent une tranquillité à l’abri des grands vents et des vagues, ce qui permet aux adeptes de tous âges de voguer en toute quiétude.

« Le nautisme en Gaspésie, c’est très fort. Ça fait partie des éléments distinctifs de la destination touristique. Il y a peu de régions au Québec qui sont capables de se vanter qu’ils ont une offre diversifiée. Que ce soit sur mer ou sur rivière aussi », affirme la directrice marketing du Tourisme Gaspésie, Stéphanie Thibaud.

Chez ce détaillant de vente d’articles de sport, une demande des touristes pour les embarcations de plaisance a été constatée.

« On a la Baie-des-Chaleurs qui est reconnue comme un cours d’eau relativement calme pour la mer. Je pense que le terrain de jeux gaspésien pour le nautisme est incroyable. Je pense qu’il y a du développement de possible au niveau nautique en Gaspésie », mentionne le responsable du département des sport chez Rhéal Pitre Sport.

Cet été, la région s’attend à un achalandage important de touristes. Selon Écovoile, il pourrait y avoir aussi plus de personnes sur les plans d’eau, on doit donc augmenter la vigilance.

« Nous, notre bout de parcours est côté intermédiaire. Donc ce n’est pas comme une marche dans le parc si on veut. Il va falloir être aux aguets s’il y a un gros vent d’ouest par exemple on aura de la difficulté à se rendre vers Saint-Omer. Mais pour revenir, ce sera très facile. À l’inverse, s’il y a un gros vent d’Est, on va déconseiller la randonnée parce qu’elle peut nous pousser vers le Nouveau-Brunswick », précise Laurent-David Beaulieu.

À noter qu’il n’y a aucun parcours de la Route bleue qui soit de niveau débutant dans la Baie-des-Chaleurs et dans le golfe du Saint-Laurent, mais que des entreprises locales offrent des cours d’initiation.