L’accusé a choisi un procès devant un juge et jury et souhaite qu’il se déroule en anglais à la Cour du Banc du Roi. Jean-François Carrier n’était pas présent en personne ce matin en salle d’audience, il a comparu à distance à la Cour provinciale d’Edmundston.

Il y a quelques semaines, l’homme de 49 ans avait plaidé non coupable aux quatre accusations qui ont été déposées contre lui. Rappelons que les faits reprochés se seraient produits entre 2012 et 2018 dans la région d’Edmundston sur deux mineures de moins de 16 ans au moment des faits. Les présumées victimes devront d’ailleurs témoigner lors du procès.

Des mémoires écrits seront aussi déposés prochainement. La date du procès n’a pas encore été divulguée, en revanche, l’enquête préliminaire dans cette affaire a été fixée au 23 juin 2025, où la juge requiert notamment la présence des présumées victimes, pour ainsi déterminer si la preuve est suffisante pour tenir un procès.

Dans un autre dossier similaire, Jean-François Carrier a déjà plaidé coupable à un chef d’accusation d’attouchements sexuels sur une mineure. Les gestes se sont produits dans la nuit du 10 au 11 février dernier, alors qu’une fête était organisée à son domicile. Dans ce cas, la suite des procédures se tiendra le 24 septembre, pour l’étape de la sentence.

L’avocat a été suspendu par le Barreau du Nouveau-Brunswick le 12 juillet dernier et sa suspension devrait rester en vigueur jusqu’à ce que le comité de discipline du Barreau statue sur la plainte portée contre lui.