« C’est une belle réussite sous différents aspects pour nous selon nos valeurs », débute Jacques Tremblay, le grand chef de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

L’imposante structure et belvédère sis sur la montagne sacrée près du gros port de Cacouna offre un panorama imprenable sur l’estuaire.

«Wow j’imagine, facilement venir ici avec la famille. Ça devient des destinations, ce n’est pas un lieu de transit, c’est vraiment une destination », se réjouit le ministre responsable des Affaires autochtones Ian Lafrenière.

«C’est un endroit qui rappelle l’histoire de la nation à la montagne sacrée », ajoute le grand chef Jacques Tremblay.

«C’est effectivement un joyau puis c’est en même temps la protection de l’environnement, le rayonnement de la culture autochtone » , selon la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata Amélie Dionne.

La première phase de la construction du bâtiment novateur et écoresponsable sur pilotis d’une valeur de près de 4M$, incluant l’aide financière des deux paliers gouvernementaux, aura pris moins d’un an. Il sera possible d’observer les bélugas de la terre ferme, tout en minimisant l’impact sur son environnement.

« On y est arrivé dans les délais prévus, dans les budgets prévus », nous confie le grand chef Jacques Tremblay.

« Son habitat est fragilisé donc d’avoir été créatif pour un peu exposer les gens à l’observation des bélugas, mais sans être dans leur milieu naturel », constate la députée Amélie Dionne

« Une idée folle, une idée où on peut coupler la science et l’éducation dans un milieu extraordinaire », lance le directeur scientifique de Gremm Robert Michaud.

La science et la technologie permettront aux visiteurs une expérience immersive pour admirer le populaire mammifère marin avec le projet «Fenêtre sur les bélugas» .  Le site sera muni de jumelles et des télescopes pour l’observer , en plus il y aura des visites guidées.  En plus, une plate-forme pour les personnes mobilités réduite à été aménagé.

« Nos chercheurs qu’on appelle les brigades béluga, pourront voler leur drone depuis l’Observatoire ici, nos hydrophones sont déployés depuis la côte sous l’eau. », explique le scientifique Robert Michaud.

« Tantôt, je parlais avec les chercheurs et ce qui est bien, c’est que s’il n’y a pas de bélugas ici, il y a au minimum deux autres observatoires sur le fleuve », souligne Ian Lafrenière.

Il sera possible d’élargir sur place ses connaissances ancestrales autochtones.

« On a la chance d’avoir  d’excellents liens avec les Premières Nations », dit Amélie Dionne, la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata.

« Les Québécois sont friands soit 89% des gens disent dans un sondage, qu’ils veulent vivre une expérience touristique autochtone et les Européens en veulent aussi», termine, le ministre responsable des Affaires autochtones Ian Lafrenière.

Le grand public sera convié à l’inauguration officielle à la mi-juin lors de l’ouverture de la saison touristique 2024.