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Volte-face de la SÉMER qui tentera de nouveau de produire du gaz naturel liquéfié

Publié le 16 septembre 2021 à 11:47, modifié le 16 septembre 2021 à 17:19

Par: CIMTCHAU

Nouveau rebondissement dans le dossier de la SÉMER et son usine de biométhanisation de Cacouna. La société tentera de nouveau de produire du gaz naturel liquéfié et rejette finalement l’idée de comprimer le gaz.

Encore cet été, la SÉMER espérait obtenir un montant d’argent de Québec qui visait à transformer l’usine et ainsi arriver à comprimer le gaz naturel. Les plans ont maintenant changé.

« L’option la plus intéressante au niveau environnemental, donc les attributs environnementaux et en même temps bien entendu tout ce qui est en lien avec le transport du gaz comprimé versus le gaz naturel liquéfié, quand on analysait les quatre options, la plus rentable c’était le liquéfié », explique le président de la SÉMER, Michel Lagacé.

Le président n’a pas voulu dévoiler le montant des investissements nécessaires afin de relancer les tentatives de produire du gaz naturel liquéfié. Néanmoins, le projet ne pourra se concrétiser sans l’apport financier du gouvernement provincial.

« C’est le gouvernement du Québec qui va faire les annonces, avec les montants qu’il aura convenu d’octroyer à la SÉMER. » – Michel Lagacé

Depuis ses débuts et ce, jusqu’en 2019, la SÉMER avait toujours tenté de produire du gaz naturel liquéfié, mais n’avait jamais réussi à le faire. Michel Lagacé croit aussi que son équipe était sur le point de réussir, en 2018, avant qu’une tuile ne leur tombe sur la tête.

« Les gens d’Énergir, à ce moment-là, nous ont dit que vous en produisiez ou non, il n’y a plus de marché. On n’est plus intéressé. Ça, ça nous avait scié les jambes. Là, aujourd’hui, le marché est revenu », explique-t-il.

La SÉMER attend maintenant une réponse de Québec, alors que les ministères de l’Environnement, de l’Économie et de l’Énergie participent tous aux discussions. Michel Lagacé ne cache pas qu’il faudra des semaines, voire des mois après la réponse de Québec pour que soient livrés les équipements qu’il faudra commander.

« On a vraiment espoir qu’en 2022, on va être capable de produire du gaz naturel liquéfié », a-t-il souhaité.