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Vivre ensemble : le Camp Canawish met en place un projet pilote

Publié le 26 juin 2019 à 17:26, modifié le 27 juin 2019 à 10:25

Par: CIMTCHAU

Après une année de fermeture, le Camp Canawish de Rivière-Ouelle a rouvert cette semaine. Il met en place un projet-pilote dans lequel les organismes du milieu sont impliqués.

Le camp Canawish était fermé depuis la fin de l’été 2017 en raison d’un manque de personnels. Aujourd’hui un projet basé sur le « vivre ensemble » est lancé avec Cosmoss et 4 organismes du Kamouraska : Tandem Jeunesse, Projektion 16-35, La Traversée et l’Association des personnes handicapées du Kamouraska. « Cette ouverture à la communauté est très importante pour nous parce que c’est ce qui va nous assurer une survie du camp et le développement du camp. Parce qu’en même temps on travaille sur un projet d’affaires de 5 ans qui vise la pérennité du camp. Alors on ne souhaite pas juste un feu de paille cet été. » explique le président-directeur général du camp, Jean-Denis Guignard.

23 jeunes de 17 à 35 ans aux besoins particuliers participent au séjour. Ils peuvent être déficients intellectuels, en insertion professionnelle, recherche d’hébergement et autres. Parmi les activités proposées, des ateliers d’écriture, de djembé, de yoga, de survie en forêt et même de tyrolienne. Autant d’activités grandement appréciées. « J’aime vraiment ça, ça donne une petite sensation, ce n’est pas énorme, mais c’est assez pour être heureux.» affirme une jeune campeuse. « D’habitude, je suis toujours sur mon téléphone chez moi. Puis ici, ça me fait carrément sortir de ma zone de confort, ça fait extrêmement du bien au cœur et à l’esprit.» confirme l’une de ses amies. «J’aime la vie de camp, la vie de groupe, faire des activités avec beaucoup de monde.» rajoute une dernière jeune fille.

Des artistes et des intervenants locaux viennent participer aux ateliers. Pour certains, Ils sont passés au camp petit et c’est presque un retour aux sources. C’est le cas de Mathieu Lippé. L’artiste est très impliqué dans ce séjour.« Je me disais pourquoi un tel lieu est en dormance sur le bord du fleuve, c’est magnifique. Donc mon rôle ici c’est comme apporter mon expertise artistique, développement personnel, donner des cours d’écriture. Hier on a fait un bivouac sur le bord du feu ou j’ai chanté des chansons de camp des histoires, c’est un peu ça mon rôle. »

Pour rouvrir le camp cette année, 150 000 $ ont été investis dont 50 000 qui proviennent du ministère du Développement économique régional. Si l’expérience est positive cette année, l’offre sera renouvelée et élargie l’an prochain.