La réaction est unanime après l’annonce de François Legault. Les citoyens sont satisfaits…

«Je suis contente parce qu’on était un petit peu en retard sur la vaccination. Ça va peut-être nous remettre à jour avec les autres régions», affirme une dame.«Oui c’est sûr il y avait beaucoup de cas et ça va aider beaucoup», ajoute un monsieur. «On va pouvoir se faire vacciner. À l’heure où je suis rendue là je ne suis pas vaccinée encore. Je vais être rendue à 82 ans», complète une citoyenne.

Et les élus aussi…

«C’est de très bonnes nouvelles. (…) Assurément il y avait un rattrapage important qui devait être fait en tenant compte évidemment d’une plus grande présence de cas de COVID actifs Kamouraska-Rivière-du-Loup de même que des variants», affirme le président de la Table régional des élus municipaux du Bas-Saint-Laurent.

« Avec cette annonce, le gouvernement reconnaît la situation critique dans laquelle nous nous trouvons depuis l’arrivée des variants dans notre région. Il répond ainsi favorablement à une demande formulée par les élus au cours des dernières heures », souligne la mairesse de Rivière-du-Loup Sylvie Vignet.

Aucune des quatre cliniques de vaccination du KRTB n’a procédé à des injections ce mardi faute de doses. Quant à la population, on sent que l’inquiétude de ces derniers jours est montée d’un cran.

«Je reçois des téléphones à la mairie, les gens sont en panique, ils ont peur. Vous avez vu en fin de semaine la rue Lafontaine était pratiquement vide, les restaurants pas occupés.(…) oui on vit une période qui n’est pas facile mais il faut regarder en avant»ajoute Sylvie Vignet.

Un citoyen au Témiscouata impatient d’être vacciné

La situation est difficile pour Yvan Ruest. L’homme de 60 ans souffre de nombreuses maladies et s’occupe de sa grand-mère de 99 ans. Il n’a pas accès au vaccin pour le moment puisqu’il n’entre pas dans les critères d’âge.

«J’ai appelé la ligne téléphonique pour essayer de me faire vacciner j’ai expliqué j’ai dit que j’étais aidant naturel et qu’elle restait avec moi et qu’il fallait qu’on soit vacciné tous les deux,» explique l’homme.

Sans vaccin, pas de service d’aide à domicile, qu’il a supprimé par précaution dit-il.

«Tant que je n’ai pas mes vaccins, je ne peux pas avoir d’infirmière et je ne peux pas avoir de femme de ménage et je ne peux pas avoir de personnes qui viennent lui donner des soins à domicile si elles n’ont pas été vacciné. La majorité ne sont pas vacciné» déplore-t-il.

«Faut être vacciné, et je ne comprends pas ça qu’on ne soit pas vacciné», ajoute la bientôt centenaire, Marie-Flore Lagacé.

L’homme envisage de déménager à Montréal au mois de juillet s’il n’arrive pas à obtenir un vaccin pour tous les 2 d’ici cet été.