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Utilisation d’Internet : Comment superviser et protéger votre ado?

Publié le 29 mars 2023 à 16:03, modifié le 29 mars 2023 à 16:06

Par: Allyson Dubé

Les médias sociaux ou les jeux vidéo font maintenant partie du quotidien de bien des jeunes. Difficile de savoir comment superviser et protéger son enfant. Le comité de parents du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup a décidé d’offrir des formations, pour mieux outiller les familles.

Internet est la nouvelle cour d’école. Dès la fin du primaire, les jeunes sont exposés à un éventail de contenu, pas toujours acceptable.

«Des fois on dit des affaires, on envoie des affaires qu’on ne devrait pas.  », a dit une jeune d’âge secondaire.

Les parents ne sont pas toujours outillés pour parler la même langue que leurs adolescents, qui sont nées avec une technologie qui n’existait pas lorsqu’ils étaient eux-mêmes enfants.

« Avant de dire, ah vous n’allez pas dehors, comme dans un jugement, on leur dit que le mieux est d’ouvrir le canal de communication. », a lancé Annick Kershchbaumer, sexologue et agente de développement pour la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup.

Si certains sont capables d’en parler avec quelqu’un de confiance…

« Ma mère est moins au courant, mais mon père, ça lui dérange moins. S’il se passe des affaires, je vais quand même plus lui en parler. Ils nous disent de faire attention, y’a du monde pas correct sur les réseaux.», racontaient des élèves.

La plupart parlent peu de leurs activités sur leurs cellulaires ou consoles, par peur d’être punis.

«Mon père me coupe l’internet des fois. Mes parents trouvent que je passe trop de temps là-dessus. Y me voyaient jouer, y’étaient découragés, ils parlaient moins, mais en même temps, peut-être qu’ils cherchaient de l’aide. Ils ne m’en parlent pas vraiment tous les jours. », ont commentés d’autres jeunes.

Mais quels sont les véritables dangers derrière leurs écrans?

«Les élèves peuvent tomber sur du matériel inapproprié pour leur âge, pornographique. On a aussi les gens qui peuvent les contacter et se font souvent passer pour des plus jeunes et tout ça, ils vont recevoir des photos ou en envoyer.  », a affirmé Annick Kershchbaumer.

L’écoute et la communication sont la clé.

«Les parents vont dire, je ne sais pas comment l’aborder. En ne mettant pas l’enfant nécessairement en lui disant, toi est-ce que tu as fait ça, as-tu remarqué ça, c’est-tu vrai que les jeunes. Donc en montrant un certain intérêt envers ça, les jeunes ont le gout d’en parler. », a conclu la sexologue et agente de développement de la Commission scolaire Kamouraska-Rivière-du-Loup.