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Une rue menacée par l’érosion côtière

Publié le 28 juin 2023 à 15:56, modifié le 28 juin 2023 à 15:56

Par: Raphaelle Champagne

D’ici quelques décennies, la rue Tournepierres, à Maria, sera condamnée à tout jamais. Particulièrement exposée à l’érosion et la submersion, Québec évoque la possibilité de relocaliser les résidents du secteur en question.

Lors des grandes marées de 2010, plusieurs résidences de Maria ont été touchées. Plus particulièrement celles de la rue des Tournepierres, qui a été complètement submergée. Selon les projections des chercheurs, dans 45 ans, ce secteur pourrait se retrouver au même point et pire encore.

 

« C’est sûr que, actuellement, chez les citoyens qui sont sur la rue Tournepierres, il y a une préoccupation immédiate sur la sécurité. (…) Les gens du ministère ont présenté la solution de relocalisation. », soutient Jean-Claude Landry, maire de Maria.

 

« Je trouve ça assez malheureux, mais qu’est-ce que tu veux. », déclare une résidente de la municipalité.

 

Cette zone n’est pas la seule à risque. Le secteur reliant Maria à Carleton-sur-Mer est présentement très exposé. Par contre, le problème pourrait être réglé par une recharge de plage régulière. Des travaux sont déjà en cours à ce niveau. Pour ce qui est de la rue des Tournepierres, le ministère de la sécurité publique poursuit son analyse. Mais, à long terme, la principale option demeure la relocalisation. Une cinquantaine de résidences se trouvent dans le secteur.

 

« C’est délicat, il y a de l’anxiété dans la population. », affirme le maire.

 

Des montants jusqu’à 425 000 mille dollars seront éventuellement alloués pour la relocalisation des citoyens de la rue Tournepierres.

 

« On sait qu’il risque d’y avoir des inondations sur Tournepierres avec les tempêtes qu’on connaît, les grandes marées. », ajoute Landry.

 

« Si sont trop proche de l’eau, ça peut être dangereux. », poursuit une autre résidente de Maria.

 

Les projections de l’UQAR démontrent qu’en 2070, en raison de la hausse du niveau de la mer, une tempête semblable à celle de 2010 aurait des conséquences désastreuses pour la communauté de ce secteur.

 

« J’avais une maison qui était sur le bord de la mer. (…) Je l’ai vendu il y a 10 ans. (…) C’est sûr que ce n’est pas le fun. », explique une habitante de la vile.

 

« C’est à l’automne qu’on va savoir. », précise Jean-Claude Landry.

 

Les travaux se poursuivent entre le bureau de poste et la rivière Verte. Malgré tous les efforts, la rue des Tournepierres finira certainement sous l’eau. Les changements climatiques auront eu raison de la beauté du paysage.