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Une meilleure couverture de l’assurance-emploi réclamée

Publié le 30 juin 2021 à 16:41, modifié le 30 juin 2021 à 16:46

Par: Patrick Giguère

Le Mouvement Action Chômage Pabok et le Conseil central de la Gaspésie ont distribué des dépliants et des gâteaux ce matin au bureau de Service Canada à Chandler afin de sensibiliser la population aux problèmes actuels de l’assurance-emploi. Il s’agit d’une action de mobilisation qui se tenait simultanément dans l’Est-du-Québec et dans les Maritimes

Même si 13,4 % de la population de la région touche des prestations d’assurance-emploi, aucune personne ne s’est déplacée mercredi pour démontrer leur désaccord face au programme fédéral.

«On espérait avoir un peu plus de monde qu’on a la présentement, mais on comprend que les gens sont peureux et beaucoup de travailleurs saisonniers ont déjà recommencé à travailler» , constate le président de la CSN, Serge St-Pierre.

Le groupe qui défend les chômeurs exige que le nombre d’heures pour se qualifier à l’assurance-emploi soit de 420 heures et que les semaines de maladie passent de 15 à 50. Dans sa réforme, Ottawa a promis de faire passer le nombre de semaines admissible à 26, en 2022.

« On n’a pas le cancer pour 15 semaines. On l’a jusqu’à temps qui soit guérit. C’est en général plus que 15 semaines. Ça peut aller à 1 an et des fois deux », mentionne-t-il.

« Pour le taux de calcul pour l’assurance emploi, il est à 55% en ce moment, on demande ,70%. Puis, on demande la fin des exclusions » , exige la coordonnatrice du Mouvement Action Chômage Pabok, Nadia Mongeon.

Parmi les autres revendications, la coalition aimerait que le gouvernement fédéral s’attarde aux travailleurs saisonniers en augmentant le nombre de prestations. Alors que 80% de ces travailleurs au Canada se trouvent dans l’est du pays, cela permettrait d’éviter le trou noir.

« Donc comme ces gens-là, ces travailleurs et travailleuses-là sont un rouage important pour l’économie de l’est du Canada, il ne faut pas les pénaliser. Il faut qu’ils soient couverts à longueur d’année. Ce n’est pas de leur faute si leur travail est saisonnier. C’est l’industrie qui est faite comme ça ! », soutient monsieur St-Pierre.

Alors que l’industrie touristique et les restaurants peinent à trouver des employés, la députée fédérale Kristina Michaud croit que les 120 heures nécessaires pour toucher des prestations en raison de la pandémie devraient être revues à la hausse.

«On aurait besoin d’un incitatif dans les prestations d’assurance-emploi pour que la population en générale revienne sur le marché du travail et là ce n’est pas nécessairement le cas. Ce que l’on voit, c’est que si on travaille davantage on pourrait être pénalisé. »

La coalition promet de tenir d’autres actions de mobilisation à l’automne.