Imaginez voir votre résidence familiale être inondée…ou voir votre rue, dont vous êtes locataire depuis 20 ans, être touchée par la crue des eaux…ou d’avoir à participer directement aux sauvetages de sinistrés. Voici quelques exemples de personnes unies aujourd’hui par la force des choses. Les inondations du 1er mai resteront gravées dans leur mémoire.

Pour certains sinistrés, le processus se poursuit encore. Marc-André Gagnon et sa conjointe, très vocaux à la suite des événements, sont revenus à une vie plus calme et paisible dernièrement. Ils se souviendront des travaux effectués en famille.

« Ça me fait penser à une réunion de famille après les inondations. Tout le monde est venu puis s’est assis. Ils nous ont alors demandé ce qu’on voulait faire. On a dit qu’on voulait demeurer ici et faire les travaux. Ils se sont levés les trois, ils sont allés chercher les outils et on a plus regardé en arrière », raconte M. Gagnon.

Mitchell Larouche se souviendra quant à lui de la détresse des citoyens secourus. L’homme est allé porter renfort au Service de sécurité incendie de Baie-Saint-Paul avec son VTT.

« Ils étaient en état de choc et ils ne savaient pas trop quoi faire. Je les amenais vers les personnes ressources qu’il fallait à ce moment-là », se rappelle le jeune homme.

Pour Diane Ringuet, la solidarité et la résilience des Baie-Saint-Paulois l’auront touchée. Elle souhaite entre autres qu’on reconnaisse le travail du Festif! derrière la grande corvée réalisée.

« Ils ont organisé des groupes et ils ont distribué de l’aide pour tout le monde sans exception. C’est ce que j’ai retenu. Parce qu’on se demande qui aurait aidé, s’ ils n’avaient pas été présents », mentionne-t-elle.

Un constat demeurera : chaque personne touchée par les événements possédera sa propre histoire pour toujours.

Voyez le reportage complet de Jérôme Gagnon dans la vidéo ci-dessus*