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Une collation quotidienne pour les élèves du primaire de Charlevoix-Est

Publié le 22 février 2019 à 13:54, modifié le 22 février 2019 à 13:55

Par: CIMTCHAU

Le Service d’aide communautaire de Charlevoix-Est s’est donné tout un défi cette année. L’organisme distribue, à chaque jour, des collations pour une grande majorité d’élèves du primaire. Une pratique grandement appréciée par les enfants.

Ce matin, les carottes étaient au menu de la collation des élèves du primaire de Charlevoix-Est. Et à l’école Félix-Antoine Savard, on demande au SACC que les fruits et légumes arrivent en entier, pour que les enfants s’occupent de la préparation et de la distribution.

«En ce moment je coupe, je lave les carottes. La tâche la plus compliquée, je pense, avec les carottes, c’est quand il y en a partout par terre et qu’on doit passer le balai», remarque Alys-Ann, élève de sixième année.

«Je trouve que ça nous responsabilise, parce que comme les carottes, il va falloir passer le balai. Les yogourts, il faut laver les cuillères, les petits pots, parce qu’on les récupère», explique son amie, Alice.

Et pour les enfants, l’heure de la collation est toujours un moment fort attendu.

«Des fois ce sont des collations faites maison, des galettes, des choses comme ça. Sinon, j’aime bien les yogourts», se réjouit Ludovic.

«C’est varié et c’est très bon. Quand tu as faim, c’est sûr que tu vas juste penser à ça, mais quand tu manges au comptoir, c’est sûr que moi, ça m’aide beaucoup», avoue Rose.

«C’est évident que quand ton corps est occupé à avoir faim, ou à avoir soif, il n’a pas la même disposition pour les apprentissages. Donc moi, je la vois la différence», mentionne l’enseignante de sixième année, Bianca Harvey.

Au SACC, 688 collations sont planifiées, chaque jour. Et si Clermont participe au projet l’an prochain, ce nombre grimpera à 1000.

«On a environ six bénévoles d’attitrés seulement à faire des collations. Il y a un bénévole à chaque jour qui part pour aller porter ces collations. On essaie de travailler surtout avec nos surplus. Donc si on a un surplus dans notre banque alimentaire, on essaie de les repasser dans les muffins ou les galettes», explique la directrice générale du SACC, Lucie Carré.

Les collations sont gratuites. C’est le SAAC qui s’occupe de trouver le financement. L’an prochain, 50 000$ seront nécessaires pour reconduire le projet.

«Ça dégage des sous aussi pour la famille. La famille qui a quatre enfants, si elle n’a pas ces sous à mettre dans les collations, elle peut la mettre ailleurs», donne en exemple Lucie Carré.

Une initiative qui rend tous les enfants égaux, le temps d’une collation.