Le mardi et le jeudi, c’est l’effervescence au centre d’action bénévole de Charlevoix. La popote roulante y prépare plus d’une centaine de repas. Ça prend une dose de bonne humeur, de nombreux bénévoles et pas mal d’argent. « Faire une popote roulante, ça coûte environ 50 000 dollars. Donc sur mon enveloppe, il en passe 50 000 juste pour faire la popote roulante. Il n’y a pas un entrant de 50 000. » explique le directeur du centre, Pascal Da Silva.

Dans Charlevoix, il existe 6 popotes roulantes : Petite-Rivière-Saint-François, Baie-Saint-Paul, Saint-Aimé-des-Lacs, Notre-Dame-des-Monts, L’Isle-aux-Coudres et La Malbaie. Leur objectif est d’aider les personnes de 60 ans et plus à rester à domicile. La popote de la Malbaie a reçue 11500 $ qui sont arrivés à point nommé. «  C’est surtout au niveau des contenants, parce que ça c’est un montant phénoménal c’est comme au-dessus de 10 000 dollars par année (…) on peut envoyer au four conventionnel, au micro-ondes, congélateur, frigidaire. » affirme la coordonnatrice alimentaire du centre.  « Une popote qui demande pour acheter un lave-vaisselle, pour acheter un gros mélangeur, elle n’avait pas le moyen de le faire, donc là au moins elle va pouvoir le faire ça va l’aider, ça va faciliter sa vie. » ajoute Pascal Da Silva.

Besoins importants

175 personnes sont inscrites et bénéficient régulièrement de repas préparés dans la région de la Malbaie.«  Oui on a une grande cuisine, oui on a un certain nombre de bénévoles, mais ça reste que c’est pas simple, ça fait beaucoup de repas à livrer.(…) et on refuse jamais personnel. Il faut s’assurer d’être capable encore de l’assumer, d’avoir les ressources autant bénévoles que financières. » renchérit le directeur du centre.

Les popotes roulantes de Charlevoix auront toujours du travail. Selon l’institut de la   statistique du Québec, les 65 ans et plus représenteront 39 % de la population à l’horizon 2036.