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Une piétonne perd la vie à Cacouna après une collision avec une déneigeuse

Publié le 23 novembre 2020 à 17:19, modifié le 24 novembre 2020 à 16:59

Par: CIMTCHAU

Une piétonne est décédée après avoir été happée par une déneigeuse sur la route 132 à hauteur de Cacouna. La dame se promenait avec une poussette aux alentours de 16h45 lorsque la collision est survenue.

 

La victime est Stéphanie Boutot, une femme de 33 ans. La dame avait été transportée d’urgence au centre hospitalier pour y soigner des blessures graves. Son décès a été constaté sur place. L’enfant à bord de la poussette a subi des blessures mineures et a également été transporté à l’hôpital. On ne craint pas pour sa vie.

« Le bébé pour sa part était toujours dans sa poussette suivant l’impact. On parle de blessures légères dans son cas. Est-ce que c’est la poussette oui l’aurait protéger en quelque sorte ? On pourrait penser que c’est le cas. » – Claude Doiron, porte-parole de la Sûreté du Québec

L’hypothèse des conditions climatiques difficiles a été avancée. La visibilité était réduite en raison de la poudrerie au moment de la collision. « Il neigeait abondamment, il y avait des vents forts.  On parle de visibilité réduite ce qui pourrait être un facteur en cause dans cette collision-là », d’affirmer le sergent Doiron.

Un enquêteur spécialisé en reconstitution a été appelé sur place pour enquêter sur les circonstances de l’accident, il a quitté les lieux vers 21h30. La route 132 a été fermée à la circulation pendant quelques heures, entre la route Moreault à Cacouna et la Montée des Côteaux à L’Isle-Verte.

Aucune information n’a filtré sur l’état de santé du conducteur de la déneigeuse. Rien n’indique qu’il aurait subi des blessures. L’auteur de ces lignes a été en contact avec plusieurs conducteurs de chasse-neiges au courant de la journée de mardi. Personne n’a souhaité commenter publiquement, mais chose certaine, un accident pareil est le pire cauchemar de plusieurs. Tous ont offert leur soutien au chauffeur impliqué, qui selon eux doit vivre des moments difficiles.

Un conducteur qui a souhaité garder l’anonymat explique que la visibilité est réduite considérablement lors de tempêtes, particulièrement sur les routes qui longent le fleuve. Il explique qu’aucun bâtiment ne protège la route des intempéries et du vent, en comparaison avec les routes qui se trouvent dans les villes.