Cette photographie automnale croquée à Saint-Aimé-des-Lacs a rapidement fait le tour du monde. Elle a reçu l’attribution « choix de l’éditeur » sur le site du National Geographic, l’un des médias les plus consultés au monde.

«Présentement, sur le National Geographic, ils ont 9,3 millions de photos. Et cette photo se retrouve dans les premiers 1%. Quand ils disent que c’est dans les 20 meilleures photos de la planète, ça commence à être du stock. En deux heures, la photo était vue déjà dans 40 pays. En Asie, on oublie ça, ils n’ont pas ça. Ils ont été époustouflés par la photo», se réjouit Clément Roy.

Et ce n’est pas la première fois que Clément Roy reçoit ce type de distinction.

«En 1991, j’ai fait une photo d’un balbuzard avec une sole dans ses pattes. Ils m’ont écrit, ils m’ont invité à leur buffet national annuel à New York. Présentement, mon épervier brun que j’ai pris avant-hier, sur le National Geographic, je m’attends à gagner des prix avec. Ça va avec la quantité de j’aime qu’on a», explique le photographe qui habite Saint-Aimé-des-Lacs.

Clément Roy est un passionné de photographies depuis plus de 40 ans. À ce jour, il évalue avoir pris près d’un million de clichés.

«Les diapositives on oublie ça, c’est trop vieux. Mais juste informatiquement depuis 1998, on parle d’environ 900 000 photos. Pour faire une bonne photo, il faut comprendre que pour en prendre une bonne, il faut en prendre 10, des fois 100. J’ai trois peintres qui peignent de mes photos.»

Fait surprenant, Clément Roy ne fait pas d’argent avec ses photos. S’il reçoit un cachet lors d’un événement, il le remet au volet jeunesse du Club de curling Nairn.