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Un passage remarqué pour le convoi de camionneurs à Rivière-du-Loup et au Kamouraska

Publié le 28 janvier 2022 à 08:02, modifié le 28 janvier 2022 à 17:08

Par: Jean-Philippe Nadeau

Leur passage était attendu. Les camionneurs prenant part au convoi en provenance des Maritimes et en route vers Ottawa a reçu un appui massif lors de leur passage dans les régions d’Edmundston, de Rivière-du-Loup et du Kamouraska. Des centaines de personnes se sont massées notamment sur les viaducs surplombant les autoroutes 85 et 20.

La présence policière était importante au départ du convoi vers 7h au Grand Arrêt Irving à Saint-Antonin. Une cinquantaine de camions et plusieurs voitures et camionnettes ont pris la route en direction de la capitale fédérale pour le rassemblement qui doit se tenir samedi.

« Passeport vaccinal, moi je suis vacciné et je ne suis pas pour ça. C’est rassembleur c’est la première fois que je trouve que je me sens canadien », affirme un camionneur de Saint-Antonin.

Le coup d’envoi s’est déroulé dans le calme contrairement à ce qui s’est produit hier dans les Maritimes où des journalistes avaient été bousculés. Les employés du Couche-Tard affirment que les participants à la manifestation ont fait preuve de respect.

Le convoi a fait grand bruit sur son passage. Les klaxons des poids lourds se sont fait entendre. Les personnes qui s’étaient rassemblées en bordure de la route les ont applaudis.

Le convoi de la liberté contestait au départ la vaccination obligatoire pour les camionneurs. Toutefois le mouvement a fait place à de plus larges revendications contre toutes les mesures sanitaires.

« Les enfants sont en train de craquer, puis ils font des crises tous les jours parce qu’ils savent plus ce qui va se passer. Ce n’est pas la vie, c’est de la survie. Il faut se réveiller, on n’est pas des antivax », lance une citoyenne.

« C’est pas ça la cause, je pense c’est juste le fait d’avoir nos droits et de libertés », ajoute une autre.

Tous ceux rencontrés souhaitent que cette manifestation historique reste pacifique.

« On n’est pas là pour briser, on est là pour avoir nos droits, c’est ça qu’on veut», assure un camionneur.

– Avec la collaboration de Catherine Pellerin