Marc Morin, un citoyen de Rivière-du-Loup qui a rassemblé une pétition de 8 000 signatures en faveur du maintien de la traverse, appuie cette proposition : « Je ne sais pas pourquoi que ça niaise à Québec. »

En mars dernier, un appel d’intérêt a été lancé, et trois armateurs ont soumis leurs propositions. Huit mois plus tard, cependant, le gouvernement n’a donné aucun retour. La députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, appelle encore à la patience : « Monsieur Emmanuel Aucoin, le directeur général de CTMA,  n’a pas eu de réponse, c’est tout à fait normal, parce qu’à l’heure actuelle il n’y a aucune décision de prise. Donc, je vais laisser les experts analyser les dossiers qu’ils ont reçus. »

Le conseiller municipal de Rivière-du-Loup, Carl Thériault, espère qu’une solution favorable à Rivière-du-Loup sera choisie : « Il y en a d’autres qui ont des propositions semblables. On ne le sait pas, c’est confidentiel. C’est un appel privé. On ne peut pas connaître le contenu de chacun, mais ça fait partie d’une des solutions possibles. »

Marc Morin, pour sa part, lance un message à Amélie Dionne : « Madame Dionne, mettez vos culottes, sortez de votre coquille, et puis avouez donc que le gros bon sens, c’est de laisser le tourisme ici, à Rivière-du-Loup, avec notre bateau, et puis de développer le port de Cacouna au niveau industriel. »

Le gouvernement du Québec doit prendre une décision avant le 21 décembre prochain, soit avant la fin de l’automne.