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« Un mal nécessaire » : les réseaux sociaux en politique

Publié le 6 février 2019 à 16:16, modifié le 6 février 2019 à 17:13

Par: CIMTCHAU

Le maire de Tracadie Denis Losier a expliqué lundi qu’il se retirait des réseaux sociaux parce qu’il avait reçu trop de messages haineux.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’après trois jours en retrait des réseaux sociaux le maire de Tracadie ne regrette pas son choix:

« Déjà après trois jours je le sens, mon entourage le sent, donc je me dis on va continuer comme ça pour un petit bout. »

Le maire de Bathurst Paolo Fongemie a déjà songé à faire de même car il reçoit son lot de commentaires désagréables :

« Les commentaires là c’était vraiment virulents, les commentaires à mon égards, l’intimidation, beaucoup d’intimidation. Et des insultes on me dit idiot, imbécile. »

Un autre constat, c’est que la gestion de réseaux sociaux prend beaucoup de temps explique la députée Isabelle Thériault :

« Le défi c’est de prendre le temps, le temps de bien expliquer, quand il y a un commentaire qui est soit désobligeant ou un commentaire qui est peut-être faux, d’avoir le temps de dire… de rectifier le tir. »

Elle rappelle toutefois que les réseaux sociaux permettent de rejoindre la population beaucoup plus facilement :

« Moi pour l’instant j’envisage les médias sociaux comme une aide pour communiquer de ce qui se passe à Fredericton parce que dans mon cas il y a beaucoup d’incompréhension. »

Ce qui semble par-dessus tout déranger Denis Losier c’est que son entourage était affecté par les commentaires haineux. Paolo Fongemie vivait une situation similaire :

« On a on a choisi d’être élus pis d’être prêts… d’utiliser tous les moyens de rejoindre nos citoyens. Notre famille, elle est plus victime de ça. Alors lorsque ça devient difficile sur les médias sociaux, on peut nous avoir une carapace mais ça ne veut pas nécessairement dire que notre époux, notre épouse, nos enfants, nos parents l’ont cette carapace-là. »

Reste à voir si d’autres politiciens choisiront d’emboîter le pas.