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Un camion de pompier pour Barachois: une solution temporaire

Publié le 30 juillet 2018 à 15:55, modifié le 30 juillet 2018 à 15:57

Par: CIMTCHAU

Deux jours après l’incendie qui a ravagé la caserne de pompiers de Barachois, le Service de pompiers de Percé et la Ville travaillent déjà à mettre en place un plan B. Ils souhaitent assurer la sécurité des citoyens de Barachois.

Barachois se retrouve sans caserne de pompiers après l’incendie qui a tout ravagé vendredi.

Déjà, la Ville de Percé et le Service d’incendie ont pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des citoyens de Barachois. Un camion de pompier a été déplacé temporairement dans le secteur.

«L’ancien camion de Barachois qui était toujours fonctionnel et entreposé à Percé, on l’a descendu dans le secteur de St-Georges pour desservir la clientèle et la population de Barachois», explique le directeur général par intérim de la Ville de Percé, Ghislain Pitre.

«Il est à l’extérieur, c’est l’été. Entre-temps, on va essayer de trouver un bâtiment pour pouvoir le loger en attendant la construction de la nouvelle caserne», dit le directeur par intérim du Service d’incendie de Percé, Luc Lebreux.

Les pompiers volontaires de la caserne de Barachois à Percé ont tout perdu dans l’incendie. Ils étaient quatre à y travailler.

«La communauté des pompiers aux alentours est là pour les appuyer, pour leur permettre d’aller de l’avant. Rebâtir sur de nouvelles bases. Repartir pratiquement à neuf», mentionne Luc Lebreux.

Les pertes sont évaluées à près d’un million de dollars. Il faudra tout reconstruire et racheter camions et équipements.

«Il n’y a plus rien, plus rien. Autant les deux camions, camion incendie, celui de l’unité d’urgence ainsi que le bâtiment, c’est une perte totale», dit Ghislain Pitre, directeur général par intérim à la Ville de Percé.

«En plus du matériel de répondant qu’on retrouvait à l’intérieur: défibrillateur et accessoires qui étaient utiles pour la communauté», ajoute Luc Lebreux.

Heureusement, la Ville de Percé était assurée en cas d’incendie. D’ailleurs lundi matin, l’équipe d’assurances étaient sur les lieux. La Sûreté du Québec y était aussi pour poursuivre l’enquête. La cause de l’incendie n’est toujours pas connue.