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Un bilan positif pour les acériculteurs du Nouveau-Brunswick

Publié le 26 avril 2022 à 12:55, modifié le 26 avril 2022 à 13:01

Par: CIMTCHAU

La saison acéricole tire à sa fin dans nos régions.

Pour les producteurs du Nouveau-Brunswick notamment, l’heure est au bilan. Le printemps tardif en a fait craindre plusieurs, mais les récoltes sont au-delà des attentes. Bien que la récolte ait commencé sur le tard, la propriétaire de cette érablière de 42 000 entailles est satisfaite. « Ça sera une bonne saison au final, ça a été dur à commencer, à starter, mais au bout du compte on est content et les derniers jours avec les nuits en bas de zéro ça aide à étirer la saison un peu. » , explique Line Gagné, acéricultrice et propriétaire de l’érablière Domaine du Grand Reed à Baker-Brook.

La quantité de neige reçue cet hiver a donné du fil à retordre aux acériculteurs. « Il y a tellement eu de neige qu’il a fallu qu’on pelte les lignes avant que le printemps commence pour dégager les tuyaux. » , ajoute Mme Gagné.

Finalement, la saison a seulement été déplacée de quelques semaines « Ça a commencé vraiment le 1er avril. Je m’inquiétais un peu. Quand on arrive à ces temps-ci de l’année les journées s’allongent et le printemps s’annonce et les bourgeons veulent sortir peu importe, mais là on est encore bon, on se croise les doigts. »

L’arrivée tardive du printemps n’a pas eu que des conséquences négatives sur la récolte et la transformation de l’eau d’érable. « Ça va dans les moins pendant la nuit. De 1 ça nous donne un petit peu de répit et ça permet à l’eau d’être plus claire quand ça redégèle le matin. L’année passée si je me remémore la saison ça avait été très rapide . Il y a des acériculteurs qui ont manqué de bassins pour collecter l’eau. »

Vous pourriez devoir payer plus cher pour vous sucrer le bec. L’inflation a frappé de plein fouet les producteurs, la facture pourrait être refilée au consommateur. « Le mazout nous fait très mal, la main d’œuvre. Et puis aussi même pour les matériaux, les fournitures d’érablière il y a eu des 35% d’augmentation. », mentionne Line Gagné.

Tous gardent espoir de fracasser le record de 10 millions de livres de sirop d’érable récolté l’an dernier dans la province. Par ailleurs, l’association acéricole du Nouveau-Brunswick confirme que les négociations pour l’obtention de 12 000 hectares supplémentaires avec le gouvernement sont toujours au point mort.