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Projet éolien Madawaska: Des efforts pour minimiser les effets sur les érablières

Publié le 28 novembre 2024 à 17:48, modifié le 28 novembre 2024 à 17:48

Par: Jasmin Guillemette

Une séance publique d’information du BAPE concernant le parc éolien de la Madawaska s’est tenue cette semaine. Le projet sera situé dans les secteurs de Dégelis et de Saint-Jean-de-la-Lande. Des acériculteurs du territoire ont fait part de leurs préoccupations.

 

Le projet du parc éolien de la Madawaska continue de faire son chemin. 45 éoliennes feront leur apparition sur le territoire de Saint-Jean-de-la-Lande et de Dégelis. Lors des premiers plans, quelques-unes auraient été situées au cœur de certaines érablières.

« Sur une de mes montagnes, j’avais une éolienne très près de mes tuyaux. C’est sûr que c’est inquiétant parce qu’on ne veut pas perdre des érables. Ça prend une bonne espace de terrain pour installer une éolienne. À partir de là, lorsque j’ai vu les rubans et l’emplacement, je me suis dit oups, ça touche quand même un bon petit secteur », a expliqué le propriétaire de l’érablière le P’tit bec sucré, Gervais Ouellet.

« Dans trois ou quatre cas, ils ont décidé de changer effectivement l’emplacement des éoliennes projetées parce qu’il avait des possibilités d’exploitation », a mentionné le maire de Saint-Jean-de-la-Lande, Léo-Paul Charest.

Certains acériculteurs avaient d’ailleurs des inquiétudes et ont pu en discuter lors de la rencontre.

« Si on ne perd pas de superficies destinées à l’acériculture, je pense que la cohabitation peut très bien se faire », a souligné le président de la Fédération des producteurs acéricoles du Bas-Saint-Laurent—Gaspésie, Justin Plourde.

« Ce qui est certain dans un premier temps, les érablières qui sont déjà en exploitation ne seront pas touchées d’aucune façon. Ça, je pense que c’est une garantie absolue. Pour ce qui est des potentiels acéricoles, je pense que ce qui était fait jusqu’à maintenant démontre qu’on fait tout pour éviter les meilleurs potentiels acéricoles. Si jamais on doit toucher, il faut essayer de réduire l’impact le plus possible. Je pense que c’est l’objectif de tout le monde », a abordé l’administrateur de l’Alliance de l’Est et préfet de la MRC de Témiscouata, Serge Pelletier.

Les instigateurs du projet, estimé à 800 millions de dollars, ont rassuré les producteurs.

« Les gens veulent que le développement éolien se fasse de concert avec tous les autres utilisateurs de la forêt qui étaient là avant. On a des rencontres régulièrement. On est capable d’avoir des mesures d’harmonisation et d’atténuation », a ajouté M. Plourde.

« On voulait profiter des chemins existant plutôt que d’en construire des nouveaux. Il y a plus de 62 % des chemins qu’on a besoin qui sont des chemins existants. On essaie de réduire l’impact le plus possible », a dit M. Pelletier.

Lors de la séance publique d’information, plusieurs questions environnementales ont également été soulevées par les participants.