Trouble du spectre de l’autisme: La résidence Doris-Dickner ouvre ses portes
Publié le 24 février 2025 à 17:31, modifié le 24 février 2025 à 17:40
Par: Jérémie Point
Un moment attendu depuis longtemps à Rivière-du-Loup. La Résidence Doris-Dickner a été inaugurée cet après-midi. L’ancien presbytère du quartier Saint-François a été complètement réaménagé pour héberger des adultes autistes.
Après plus de 9 ans d’attente, c’est avec le cœur gros que la présidente de l’établissement, Isabelle Marquis a inauguré la résidence Doris-Dickner.
« On se sent émotive aussi avec toute l’aide et la belle réception qu’on a eu dans la population chez les décideurs, chez les donateurs. Franchement on a été soutenu tout le long quand même », a-t-elle témoigné.
Plus de 5,4 millions de dollars ont été investis dans la rénovation de l’ancien presbytère du quartier Saint-François de Rivière-du-Loup. Parmi les investissements, 1,6 million provient de la Ville de Rivière-du-Loup.
« Ça vient répondre à des besoins. Pis pour une MRC comme la MRC de Rivière-du-Loup, comme pour la ville de Rivière-du-Loup, c’était d’une importance capitale de pouvoir aider ces gens-là », a déclaré le maire de Rivière-du-Loup, Mario Bastille, heureux d’annoncer l’ouverture de la résidence.
Le gouvernement fédéral a aussi mis la main à la pâte en investissant 2,9 M$ dans le projet. Québec a fait de même et a donné 2 M$. Pour la députée de Rivière-du-Loup–Témiscouata, Amélie Dionne, c’est un soulagement pour les personnes dans le besoin.
« Pour notre gouvernement, c’est important, c’est significatif aujourd’hui, parce que bon il y a des subventions et du financement qui sont plus significatifs que d’autres et de pouvoir contribuer à ce beau projet pour des clientèle plus vulnérable, je pense que c’était vraiment très attendu comme projet également », a-t-elle mentionné.
La résidence pourra accueillir 8 résidents permanents. Une chambre reste libre pour les familles qui désirent se reposer le temps d’une fin de semaine. Un volet gardiennage et un centre de jour seront aussi disponibles. Pour la présidente, la mission de la résidence c’est de rendre les personnes autonomes le plus possible, créer aussi un milieu familial et des liens entre eux. En gros, leur offrir la joie de vivre.
Dans un témoignage touchant, Doris Dickner a rappelé la vie difficile de son frère atteint d’un TSA. Selon lui, à l’époque, les personnes vivant avec le trouble du spectre de l’autisme étaient considérées comme fou, et était souvent victime d’intimidation Pour lui, s’investir dans ce projet était une évidence.
« Il y a un de mes frères qui était autiste qui s’appelait Normand, quand Isabelle m’a parlé du projet, ça m’interpellait », a précisé Doris Dickner.
Les premiers résidents pourront s’installer dès la semaine prochaine.