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Troisième vague : casser la transmission à tout prix

Publié le 14 mai 2021 à 17:22, modifié le 15 mai 2021 à 09:44

Par: CIMTCHAU

La Santé publique peine toujours à casser la 3e vague dans l’ouest du Bas-Saint-Laurent. Il s’agit de la plus forte depuis le début de la pandémie dans la région.

La grande majorité des nouveaux cas de COVID-19 depuis le mois de mars se trouvent au KRTB. Pourquoi la région est particulièrement touchée ? Ça reste un gros point d’interrogation, même si le directeur régional de la Santé publique, Sylvain Leduc évoque quelques hypothèses notamment une concentration d’entreprises dans l’ouest du territoire.

«On a un tissu social et économique qui favorise le travail dans des grandes entreprises comme nos abattoirs, plus dans le KRTB. Alors quand il y a une transmission communautaire dans la population forcément les travailleurs vont finir par être touchés», exprime Sylvain Leduc.

Le directeur régional le répète,  il n’y a pas que dans les entreprises que le virus se transmet, il y a aussi la transmission communautaire. La courbe de l’INSPQ sur les cas confirmés montre l’évolution au Bas-Saint-Laurent. La première vague, très peu marquée, ensuite l’accalmie de l’été jusqu’à la deuxième vague de l’automne et enfin la troisième où on se trouve actuellement avec cette flambée en mars au moment de l’apparition des cas dans les écoles du KRTB. Et depuis on est jamais redescendu.

 

Et le beau temps qui arrive et qui sera présent toute la fin de semaine n’aide pas le travail de la Santé publique. La tentation est grande de se retrouver en extérieur.

«C’est tentant, mais il ne faut pas le faire. Nous autres on marche à deux et on garde notre 2 m», affirme une dame. «Ben oui c’est sûr qu’on est tenté mais on ne le fait pas, on reste tranquille», ajoute une jeune femme.«On espère que les gens s’ils se rassemblent à l’extérieur et bien qu’ils gardent leurs mesures de protection», conclut une citoyenne.

Les écoles sous contrôle ?

Après quelques jours d’accalmie, une classe a fermé hier à l’école Saint-François-Xavier de Rivière-du-Loup car une personne ayant fréquenté l’établissement a récemment reçu un diagnostic de COVID-19.

«Quand on a une éclosion dans une classe ou dans une école, évidemment qu’on ne tarde pas parce que on peut offrir un enseignement à distance. On comprend que dans une usine de 500 travailleurs c’est plus complexe», explique Sylvain Leduc.