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Travailleurs étrangers : passer par le Québec pour accéder aux États-Unis

Publié le 19 août 2022 à 16:45, modifié le 19 août 2022 à 17:05

Par: Megan Maltais

Plusieurs travailleurs étrangers utilisent le Québec comme porte d’entrée vers les États-Unis. Ils s’installent dans la province pour quelques mois, et disparaissent du jour au lendemain.

Depuis le début de l’année, une dizaine de travailleurs ont quitté le Bas-Saint-Laurent du jour au lendemain possiblement vers les États-Unis. Une situation difficile à comprendre et expliquer.

« Peut-être pour des raisons de conditions de travail, peut-être pour le fait de se faire miroiter le travail aux États-Unis, c’est peut-être pour ces raisons-là. Présentement, c’est difficile pour nous de dire quelles sont les raisons qui poussent les travailleurs à fuguer vers les États-Unis », explique le directeur du centre d’emploi agricole de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, Frank Saint-Pierre.

Véritable surprise

Aucun signe avant-coureur n’a été détecté chez ces travailleurs qui prennent la poudre d’escampette.

« Ces travailleurs-là, lorsqu’ils sont sélectionnés, lorsqu’ils sont choisis, ils ont toujours de l’intérêt, de la volonté, c’est des gens qui sont terriblement utiles, nécessaires pour venir prêter main-forte à nos producteurs agricoles. »

Pour un meilleur système d’intégration

Selon le député fédéral, il serait important d’assurer un système d’intégration pour ces travailleurs, afin de les retenir en sol québécois. Plus facile à dire qu’à faire, comme le seul bureau d’immigration au Québec, est à Montréal.

« Il faut avoir les ressources en place aussi sur le territoire pour accueillir ces gens-là. En dehors du travail, ils ont une vie sociale, ils ont une vie dans la communauté, mais apprendre à vivre dans un endroit qui est nouveau ça prend du temps, ça prend de l’adaptation et ça prend des gens pour accueillir et s’assurer d’avoir une intégration qui est adéquate », affirme le député du Bloc Québécois dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas.

Des milliers de dollars

Une situation fâcheuse pour tous ceux qui ont investi du temps et de l’argent. « C’est des situations qu’on ne peut pas prévoir, c’est difficile. Si on avait une boule de Crystal et qu’on pouvait le prévoir, on se préparerait en conséquence. Malheureusement, il n’y a aucun signe », ajoute Frank Saint-Pierre.

 

Le centre d’emploi agricole de la Fédération de l’UPA ne peut expliquer cette tendance. La seule chose à faire, c’est de les laisser partir.